Accueil ACTUALITÉ PEDRO SANCHEZ NE MESURE TOUJOURS PAS LES CONSÉQUENCES PÉRILLEUSES DE SON REVIREMENT...

PEDRO SANCHEZ NE MESURE TOUJOURS PAS LES CONSÉQUENCES PÉRILLEUSES DE SON REVIREMENT SUR LE SAHARA OCCIDENTAL : Alger reste de marbre face à Madrid

0

Le président du gouvernement espagnol qui est en plein désarroi fait l’objet de vives critiques même de sa famille politique.

Aujourd’hui, on n’hésite plus à critiquer ses choix politiques lui qui a fait perdre à l’Espagne sa traditionnelle neutralité dans le conflit du Sahara occidental en s’alignant sur la thèse marocaine de large autonomie des territoires sahraouis occupés. Pire encore, la logique implacable des chiffres le rend responsable de la crise économique qui se profile pour l’Espagne qui a perdu, un allié sûr et sincère en se mettant l’Algérie à dos. Un site d’information espagnol a indiqué récemment que la rupture du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération avec l’Algérie a causé de lourdes pertes à l’économie espagnole. Pour le seul mois de juillet les exportations vers l’Algérie ont chuté faisant perdre au trésor espagnol 127 millions de dollars alors qu’au mois de juin dernier les pertes étaient de 234 millions d’euros. Pire encore, le déficit va s’accentuer dans les prochains jours puisque les tentatives de Pedro Sanchez de renouer le contact avec l’Algérie ont été vaines. Alger qui continue de rester sourde aux appels du pied du Premier ministre espagnol attend un geste fort et déterminé, sous forme d’un retrait du soutien à la politique coloniale et expansionniste du Maroc.
Il faut savoir qu’au moment où Alger connait un véritable ballet de  responsables de pays européens venus négocier des contrats commerciaux, surtout en matière d’énergie, l’Espagne se voit toujours rabrouée par Alger qui lui reproche son soutien apporté à la politique coloniale du Maroc et qui est contraire à la légalité internationale. « Pedro Sanchez a fait de mauvais choix politiques et il doit les  assumer aujourd’hui », a indiqué un responsable espagnol interrogé par la radio Cadena Ser. Et la position « hypocrite » du Premier ministre espagnol est dénoncée même par des hommes politiques de la coalition qui lui a permis de se voir élu chef du gouvernement. Lors de la dernière assemblée générale de l’ONU, il avait clairement annoncé son soutien au plan onusien de règlement du conflit du Sahara avant de charger son chef de la diplomatie,  José Manuel Alvarez, de rappeler à Rabat le soutien de son pays à son plan d’autonomie.  C’est une position ambiguë et surtout hypocrite qui va même à l’encontre des intérêts de l’Espagne qui risque de vivre un hiver des plus rigoureux.
En effet, des associations de consommateurs ont tiré la sonnette d’alarme en affirmant que le pouvoir d’achat de larges couches de la population espagnole ne pourra pas supporter des augmentations, inévitables par ces temps de crise, des prix des carburants et autres produits énergétiques. Pedro Sanchez qui a mis en péril les intérêts de son pays, a probablement agi par calcul politique estimant qu’il devrait se mettre sous le parapluie américain pour s’offrir le statut d’allié privilégié des États-Unis dans le sud de l’Europe.
C’est un coup de poker perdant qu’il a joué et il doit en assumer les conséquences. Au moment où la France, et l’Italie ont signé des accords de coopération et des partenariats avec l’Algérie, Pedro Sanchez a fait perdre à son pays des millions de dollars et surtout le statut de partenaire privilégié de l’Algérie. Ses gesticulations et ses appels du pied en direction d’Alger ne vont pas sauver sa tête lui qui risque de se voir débarqué de son poste de chef du gouvernement dans les prochains jours, comme le promettent les partis de l’opposition et même certaines personnalités phares de l’alliance qui l’a emmené au pouvoir.
Slimane B. 

Article précédentCOUR SUPRÊME : Tebboune préside, aujourd’hui, l’ouverture de l’année judiciaire 2022-2023
Article suivantRÉVISION DE LA LOI SUR LA MONNAIE ET LE CRÉDIT : Le projet bientôt à l’examen du Gouvernement