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DISCIPLINE ET CONFIDENTIALITÉ, MOTS D’ORDRE AU PALAIS D’EL-MOURADIA : L’empreinte du président Tebboune

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La gestion des affaires du palais
d’El-Mouradia depuis qu’elle avait accueilli son nouveau Locataire Abdelmadjid Tebboune, efface d’un trait deux décennies d’une gouvernance kafkaïenne où l’image de la première institution était gravement altérée.

En accédant en 2019 dans les couloirs du palais d’El-Mouradia, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, fin connaisseur des rouages et arcanes de l’administration algérienne, a décidé d’en finir avec le désordre et l’anarchie érigés, des années durant, en règles de gestion. Il fallait au plus vite nettoyer les écuries d’Augias, car la crédibilité des institutions, la Présidence en premier lieu, était en jeu. Depuis lors, comme l’a souligné à juste titre l’APS dans un point-commentaire, « la gestion du palais d’El-Mouradia n’est plus informelle et désordonnée, comme c’était le cas durant plus de deux décennies ».
C’est le cas de le dire puisque la gestion des affaires du palais d’El-Mouradia est marquée de l’empreinte de son Locataire qui a su, en temps et en heure, marqué les lieux avec un tout nouveau paradigme de gouvernance. Aujourd’hui, la touche du président Tebboune saute aux yeux. Elle aborde tous les aspects de la gestion moderne et transparence d’un édifice, ainsi remis dans l’ordre, et dégage désormais l’aura d’une institution qui renoue avec le prestige et les pratiques dignes d’un Etat qui respecte et se fait respecter.
En décembre 2019 déjà, la présidence de la République avait donné le ton de ce qui est visible aujourd’hui, une relation saine et transparente entre cette institution et les organes d’information. Notamment, lorsque sa direction de communication sous les directives du chef de l’Etat avait mis en garde contre les sources d’information alors susceptibles d’être désignées comme « officielles ». Autrement, toute information officielle émanant de la Présidence émanait de la Présidence elle-même et où à travers le canal officiel qu’est l’APS.
Exerçant le rôle central dans la conduite des affaires de l’Etat, le président Tebboune na badine point avec la communication et encore moins avec la gestion de la chose publique. Pour preuve, la gestion du palais d’El-Mouradia « n’est plus informelle et désordonnée, comme c’était le cas durant plus de deux décennies », souligne l’APS. Le président de la République a modernisé et professionnalisé le fonctionnement de la première institution du pays. Les progrès dans la gestion des structures de la présidence de la République sont énormes. Rien n’est laissé au hasard. Le président Tebboune a imprimé sa marque particulièrement dans les transformations du fonctionnement du palais d’El-Mouradia.
L’exemple de l’annonce des nominations décidées par le président de la République illustre le changement de paradigme au sein du Palais. Rien ne filtre avant la publication du communiqué de la présidence. Aujourd’hui, aucun média ne s’aventure à spéculer sur les noms des partants et des arrivants. Fini le temps des fausses et vraies rumeurs où un journal électronique et une chaîne TV bien connus, avaient la liste transmise par le palais, des changements 48 h avant l’agence de presse officielle. Les choses ne tournaient pas rond à cette époque.
Le dernier mouvement opéré dans le corps des Walis, décidé par le président de la République, après trois mois d’un minutieux travail d’évaluation du rendement de chaque Wali n’a pas dérogé à la règle instaurée par le locataire du palais d’El-Mouradia. Même les cadres concernés par ce mouvement étaient informés quelques petits instants avant l’annonce officielle. Le président Tebboune a montré la voie. C’est pourquoi il a exigé de ses ministres « confidentialité » et « discipline », ils doivent veiller particulièrement au respect de ce qui se discute au Conseil des ministres et aux réunions du gouvernement, il y va de la crédibilité de l’Etat.
F. G.

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