Le Forum intergénérationnel pour le soutien à l’action arabe commune s’est ouvert, hier, à Oran avec la participation de hauts responsables et des militants de la société civile ainsi que des influenceurs et des personnalités académiques de 19 pays arabes.
Dans son allocution d’ouverture, le président de l’Observateur national de la société civile (ONSC), Abderrahmane Hamzaoui, a indiqué que les participants à cette rencontre aborderont les efforts de l’action arabe commune, les défis de cette dernière et ses perspectives. Il a ajouté que l’assistance débattra de questions primordiales qui se posent à la nation arabe en vue de dégager une vision commune pour soutenir les actions nécessaires et faire face aux défis notamment en ce qui concerne les sécurités énergétique, alimentaire, sanitaire et les changements climatiques. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du diplomate Nourredine Amar, représentant de Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, et du représentant du secrétariat général de la Ligue arabe, Khemis El-Bouzidi. Ce forum, organisé par l’ONSC, vient appuyer les efforts déployés par l’Algérie pour la promotion de l’action arabe commune, en vue de permettre à tous les segments des sociétés arabes d’apporter leurs contributions sur les moyens à même de relever les défis importants auxquels fait face cette région du monde. Au programme de ce forum de cinq jours figurent cinq ateliers-débats. Il s’agit du : Parcours de l’action arabe commune : défis et perspectives, du rôle de la société civile face aux influences et défis internationaux sur le monde arabe, de la préservation de la mémoire et la communication entre les générations au service de l’action arabe commune, de la dimension populaire dans la réforme et le développement de l’institution arabe commune et des moyens de l’activation de la participation de la société civile dans la réalisation des objectifs du développement durable. Les 19 pays arabes qui participent à cette première édition sont : l’Algérie, la Tunisie, le Bahreïn, le Koweït, la Mauritanie, les Émirats arabes unis, Oman, l’Égypte, la Syrie, la Palestine, l’Irak, le Soudan, la Libye, le Liban, la Jordanie, le Qatar, l’Arabie saoudite et le Yémen.
Ania Nch
Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères :
« L’Algérie a donné une chance aux élites arabes pour s’exprimer »
Dans un tweet publié hier, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé que l’Algérie a donné une chance aux élites arabes pour exprimer leurs préoccupations à travers le Forum intergénérationnel tenu à Oran. « À l’horizon du prochain sommet arabe, l’Algérie accueille à Oran ce Forum pour soutenir l’action arabe commune et fournir une plate-forme aux élites arabes pour exprimer leurs préoccupations et leurs aspirations », a écrit le ministre. Et d’ajouter : «Je suis heureux que ce rassemblement soit un espace dans lequel les aspirations des jeunes se confondent avec les expériences de ceux qui les ont précédés pour produire des débats riches et des propositions constructives en vue d’un avenir meilleur ». Par ailleurs, dans un message lu en son nom par le diplomate Nourredine Amr, à l’ouverture de ce forum, Ramtane Lamamra a souligné que l’Algérie aspire à inscrire la zone arabe comme une priorité majeure dans les agendas régionaux internationaux. Pour le ministre, les objectifs de cet effort coïncident avec l’objectif consacré par le pacte arabe des organisations de la société civile 2016-2026 adopté par la ligue des pays arabes, à savoir la nécessité d’interagir avec les changements qui se produisent dans la région arabe et de suivre leur rythme aux niveaux régional et international. Dans ce sens, Lamamra a salué l’expérience de l’Algérie dans ce domaine, soulignant que la communauté internationale est le premier allié pour parvenir à l’intégrité de l’Etat.
A. N. ch.
