Le président du Mouvement El Binaa, Abdelkader Bengrina, a affirmé hier que son parti souhaite élargir les alliances politiques. Il motive cette initiative après s’être rendu compte que, finalement, « la nouvelle Algérie ne se construit qu’avec une vision commune et en faisant des concessions pour le pays ».
Lors de la troisième rencontre régionale des élus locaux du parti, tenue au Nadi El-Moudjahid à Alger, Bengrina a souligné la nécessité d’élargir la coordination et l’entente entre la composante de la classe politique responsable, sérieuse et patriotique, et réussir une véritable cohésion entre le peuple, ses Institutions et son État ainsi qu’entre l’État et la classe politique. Estimant au passage que l’Algérie est confrontée à un défi à la patience des citoyens et à l’attente d’un changement qui nécessite de rationaliser le travail, d’élargir la surveillance, de partager les charges et de réorganiser les priorités de développement. Bengrina a, par ailleurs, évoqué les défis auxquels l’Algérie est confrontée, abordant la coopération maroco-sioniste à travers la signature d’accords de sécurité qui menacent la sécurité nationale de l’Algérie. En plus des conséquences négatives de la crise russo-ukrainienne sur l’économie et la sécurité mondiale, et sur la nouvelle formation de la carte des puissances montantes et descendantes. Dans ce sens, Bengrina a renouvelé le soutien de son parti aux hommes d’affaires dont les mains n’ont pas été entachées par l’argent sale, appelant l’État à libérer l’investissement réel, qui connaît une oisiveté injustifiée. À la fin de son discours, le même politicien a salué les démarches entreprises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concernant la question palestinienne en rassemblant les factions palestiniennes.
Sarah O.
