Des travailleurs du secteur de l’éducation nationale issus des wilayas du sud, adhérents au syndicat UNPEF, ont décidé d’entamer à partir du 10 janvier prochain un mouvement de contestation pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail.
Dans un communiqué rendu public par la section syndicale de l’UNPEF, il est en effet prévu que les professionnels de l’éducation relevant du sud du pays organisent comme première action une journée de grève le 10 du mois prochain soit quelques jours après le retour des élèves des vacances d’hiver. La même source explique qu’il s’agit d’une journée d’avertissement, laissant entendre que d’autres actions seront organisées par la suite en cas de non satisfaction des revendications soulevées. De ce qui est des doléances des travailleurs des régions du sud, le bureau régional de l’UNPEF évoque essentiellement la question de la mise à jour de la prime de zone restée en suspens depuis 2012 en dépit des engagements des responsables à le faire. Le même syndicat appelle dans le même contexte à la réactivation de cette prime avec effet rétroactif depuis l’année de son gel c’est-à-dire depuis 1989. Les contestataires se sont également révoltés contre les rythmes scolaires qui ne prennent pas en considération les spécificités des wilayas du sud. Ils réclament dans ce sens de mettre en place des mesures urgentes en ce qui concerne notamment l’agenda qui fixe le début et la fin de l’année scolaire ainsi que l’agenda des examens officiels de fin de cycles, des examens trimestriels et des vacances. Les mêmes contestataires ont, d’autre part, dénoncé la prise en otage administrative des nouvelles wilayas. Malgré la nomination de nouveaux directeurs de l’éducation de wilayas, et des inspecteurs de la Fonction publique, ceux-ci restent sans prérogatives, explique l’Unpef, même pour prendre les décisions les plus simples.
Ania Nch
