Une cérémonie d’hommage et de recueillement à été organisée jeudi dans la soirée à la mémoire de l’ancienne gloire de la boxe algérienne, Loucif Hamani, décédé mardi dernier à Paris (France) à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie.
Autorités locales, famille sportives, amis, famille et proches du défunt et beaucoup d’anonymes sont venus lui rendre un dernier hommage en se recueillant sur sa dépouille exposée à la salle omnisports du stade du 1er novembre. Là où il a fait sa dernière apparition publique en novembre 2019, à l’occasion d’un hommage qui lui a été rendu pour l’ensemble de sa carrière.
La dépouille de l’ancien boxeur, drapée de l’emblème national a été, ensuite, transportée vers son village natal, Igoufaf, dans la commune d’Ait Yahia au Sud-est de Tizi-Ouzou où il sera enterré vendredi.
Qatar : 50 travailleurs immigrés morts en 2020
Cinquante travailleurs immigrés sont morts et plus d’un demi-millier ont été grièvement blessés l’an passé au Qatar en plein chantier pour accueillir le Mondial-2022 de football, a indiqué, vendredi, l’Organisation internationale du travail (OIT).
Selon le rapport de l’agence onusienne, la plupart des travailleurs immigrés décédés en 2020 sont morts lors de chutes ou d’accidents de la route, en majorité sur leur lieu de travail.
Par ailleurs, 506 travailleurs immigrés ont été grièvement blessés en 2020 et 37.600 autres ont subi des blessures légères ou modérées.
L’OIT dit avoir été confrontée à des failles dans les données collectées et s’être appuyée sur des institutions qui ne catégorisent pas toujours de la même façon morts et blessés au travail.
Les données « ne sont pas collectées de manière systématique », a affirmé dans un communiqué Max Tunon, à la tête du bureau de l’agence onusienne au Qatar, le rapport appelant à la mise en place d’une « plateforme nationale » rassemblant toutes les données.
« Nous devons agir dans l’urgence, car derrière chaque chiffre il y a un travailleur et sa famille », a-t-il ajouté.
« Une autre recommandation clé est de mieux enquêter sur les causes des décès qui ne sont pas catégorisés comme étant liés au travail, mais qui pourraient l’être », selon M. Tunon.
Découverte d’une nouvelle espèce de dinosaure sans dent au Brésil
Le Musée National de Rio de Janeiro a annoncé jeudi la découverte d’une nouvelle espèce de dinosaure « très rare », un théropode « sans dent » qui vivait dans le sud du Brésil il y a 70 à 80 millions d’années.
Baptisé « Berthasaura leopoldinae », ce petit dinosaure d’environ 1 mètre de long et 80 centimètres de hauteur a été identifié à partir d’un ensemble de fossiles trouvés lors de fouilles dans l’Etat du Parana, entre 2011 et 2014.
Les théropodes sont des dinosaures bipèdes, généralement carnivores ou omnivores, et munis de dents.
Mais celui-ci « avait un bec, et pas de dent, contrairement à toutes les autres espèces découvertes au Brésil jusqu’à présent », a précisé le Musée National dans un communiqué.
L’étude, réalisée conjointement avec le Centre Paléontologique de Contestado, dans l’Etat de Santa Catarina (sud), a été publiée jeudi dans la revue scientifique Nature.
Le paléontologue Alexander Kellner, directeur du Musée National, a souligné que les fossiles étaient particulièrement bien conservés.
« Nous avons des restes de crâne, de mâchoire, de colonne vertébrale, des ceintures pelviennes et pectorales, et des membres antérieurs et postérieurs, ce qui fait de ‘Bertha’ un des dinosaures issus de la période du Crétacé les plus complets jamais découverts au Brésil », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.
Selon les paléontologues, le fait que cette espèce n’ait pas de dent est « une vraie surprise » qui soulève de nombreuses questions sur son alimentation.
« Peut-être qu’il se nourrissait différemment des autres dinosaures théropodes, mais ce n’est pas parce qu’il n’a pas de dent qu’il ne peut pas manger de la viande », a déclaré Geovane Alves de Souza, un des auteurs de l’étude.
Le nom « Berthasaura leopoldinae » a été choisi en hommage à Bertha Luz, scientifique brésilienne chercheuse au Musée National, et à l’impératrice Maria Leopoldina, épouse de l’empereur Pedro Ier du Brésil et mécène d’études sur les sciences naturelles.
Des centaines de faux diplômes vendus par des universités libanaises à des Irakiens
L’attaché culturel de l’ambassade d’Irak à Beyrouth a été convoqué à Baghdad pour une enquête sur la vente par des universités libanaises de « centaines » de faux diplômes à des Irakiens, dont des députés, une fraude qui a poussé Beyrouth à également enquêter.
« Au moins trois universités privées libanaises sont impliquées », a indiqué jeudi une source académique irakienne qui a requis l’anonymat. Les faux diplômes étaient vendus à des Irakiens qui n’avaient jamais mis les pieds dans ces établissements et étaient inscrits en enseignement à distance, une méthode d’apprentissage favorisée par les mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19, selon cette source.
Un grand nombre de députés et de hauts responsables irakiens auraient payé pour obtenir ces « diplômes » qui allaient du master au doctorat, en particulier dans les matières religieuses, a détaillé un autre responsable irakien qui, lui non plus, n’a pas souhaité être identifié.
Les faux diplômes se monnayaient « entre 5.000 dollars pour un master et 10.000 dollars pour une thèse de doctorat », selon lui. Le chiffre de « 27.000 faux diplômes évoqué dans certains médias est faux », a-t-il expliqué, assurant qu’il se situe plutôt « dans les centaines ».
Deux morts dans un accident de la circulation à Blida
Deux personnes sont mortes dans un accident de la route causé par les intempéries enregistrées ces dernières heures à Blida et survenu dans la nuit de mercredi à jeudi, sur le Chemin de wilaya reliant Ben Hamdane (Blida) à Koléa (Tipasa), a-t-on appris, auprès des services locaux de la protection civile.
Selon le chargé de communication, Adel Zerrouk Zeghaimi, les unités de la protection civile « sont intervenues, dans la nuit de mercredi à jeudi, pour un accident de la route survenu sur le CW 110, reliant Ben Hamdane, dans la commune de Ben Khelil, à Koléa (Tipaza), suite au dérapage d’un véhicule utilitaire, qui a percuté un arbre, en causant la mort, sur place, de deux personnes ».
Les agents de l’unité de l’Oued El Alleug sont intervenus pour repêcher les corps des deux victimes (21 et 22 ans) et leur transfert à la morgue de l’hôpital Boufarik, a-t-on précisé.
Les services de la protection civile de Blida ont affirmé la fermeture temporaire de ce chemin de wilaya à la circulation automobile, suite à la crue de l’Oued, qui a inondé les abords de la route. Sachant que des agents de la protection civile et de la police se trouvent, sur place, pour assurer la couverture sécuritaire, en attendant que des solutions soient trouvées par les autorités compétentes.
Les unités de la protection civile sont, aussi intervenues, dans la nuit de jeudi, au niveau de la cité « El Bor », pour pomper les eaux de pluies de la station de production et de distribution d’électricité de Meftah, et à « Abadi » dans la région Sidi Issa de Guerouaou, où les eaux ont inondé plusieurs maisons .
Démantèlement d’un réseau de trafic international de drogue à Oran
Les services de police d’Oran sont parvenus à démanteler un réseau criminel composé de six individus, spécialisé dans le trafic international de stupéfiants et l’organisation de traversées clandestines par mer, au sein d’un groupe criminel organisé, a-t-on appris jeudi auprès des services de la sûreté de wilaya.
Cette opération a eu lieu suite à l’exploitation d’informations confirmées reçues par la brigade de recherche et d’intervention relevant du service de wilaya de la police judiciaire, selon lesquelles deux membres d’un réseau criminel activaient dans la commercialisation de drogues dures et de substances psychotropes, utilisant leurs domiciles pour stocker ces drogues, a précisé la cellule communication et des relations publiques.
Après une opération surveillance de leurs mouvements, les suspects ont été arrêtés en compagnie de deux autres complices, avec la saisie au sein de leur domicile d’une quantité de 47 grammes de cocaïne, 9,5 grammes de kif traité, deux comprimés de psychotropes, une arme blanche prohibée et une somme d’argent de 20.000 dinars, a-t-on fait savoir.
D’autre part, les investigations ont démontré que le réseau avait une autre activité liée à l’émigration clandestine et les enquêtes sur le terrain ont permis d’identifier les membres restants du réseau, à savoir deux individus qui utilisaient le garage de leur domicile pour entreposer du matériel destiné à la préparation de traversées clandestines par mer.
Après avoir obtenu l’autorisation de perquisitionner dans les deux habitations, délivrée par le procureur de la République près le tribunal d’Aïn El Turck, une barque de plaisance équipée de moteur a été saisie, ainsi qu’un canot pneumatique à moteur, 4 réservoirs de carburant pour moteur de bateau, 3 seaux, une arme de pêche marine, un appareil GPS, quatre gilets de sauvetage et des jumelles, en plus de deux véhicules et d’une somme d’argent de 106.000 dinars, selon la même source.