Pas moins de 20 millions de dinars ont été mobilisés par les services de la wilaya de Aïn Defla en vue d’améliorer le repas scolaire à travers les établissements éducatifs de la wilaya notamment ceux des zones d’ombre, a indiqué dimanche le wali, Embarek El Bar. Le wali, qui intervenait dans le cadre du conseil de l’exécutif de la wilaya, a mis en exergue l’importance de l’amélioration des conditions de scolarisation des élèves à la tête desquelles figure le volet inhérent au repas scolaire.
« Si l’élève se nourrit convenablement est de manière équilibrée, il est clair que cet état de fait ne pourra que se répercuter positivement sur son rendement scolaire », a-t-il fait remarquer, instruisant les responsables locaux à se rendre « au moins une fois par semaine » pour s’enquérir des conditions de fonctionnement des cantines scolaires. Abordant le transport scolaire relatif au cycle primaire, il a rappelé le rôle dévolu aux collectivités locales dans ce domaine, relevant que le transport des cycles moyen et secondaire relève des prérogatives de la direction de l’éducation.
Il a toutefois noté que le transport scolaire du cycle primaire peut profiter aux élèves des cycles moyen et secondaire à condition que ceux-ci habitent des zones enclavées. Au sujet du logement rural, le chef de l’exécutif a noté l’importance d’en faire bénéficier les demandeurs remplissant les conditions d’éligibilité à ce segment, mettant en exergue les efforts consentis par l’Etat à ce propos. « Compte tenu que la wilaya de Aïn Defla est par essence rurale, nous ne pouvons qu’encourager l’aide à l’habitat se rapportant à cet espace géographique », a-t-il fait savoir.
Observant que les responsables locaux, particulièrement les chefs de daïra, constituent le « prolongement » des services de la wilaya, il a mis en exergue leur rôle en matière de décèlement des lacunes se rapportant à la gestion ainsi qu’aux problèmes rencontrés par le citoyen. « Il est absolument nécessaire que les responsables locaux sortent sur le terrain pour déceler les lacunes se rapportant à la gestion ainsi qu’aux problèmes auxquels fait face le citoyen en vue de les résoudre ou, tout au moins, en atténuer de l’acuité », a-t-il recommandé.