Les éléments du service régional anti-drogue ont procédé à l’interpellation de cinq (5) présumés narcotrafiquants et la saisie de 19,5 kg de kif traité, a-t-on appris mercredi auprès de la cellule de communication de la sureté de wilaya de Béchar. Supervisée par la justice, cette opération est intervenue à la suite de renseignements policiers faisant état de l’imminent acheminement par une bande criminelle organisée d’une importante quantité de drogue de la localité frontalière de Sfissifa à destination de Béchar, a-t-on précisé. L’exploitation de ces renseignements, avec la contribution des services spécialisés du secteur opérationnel de la troisième Région militaire (3e RM), a permis dans une première phase l’interpellation de deux (2) individus à bord d’un véhicule touristique dans un barrage policier sur l’axe routier Lahmar-Béchar (Nord-ouest de la wilaya), a-t-on indiqué. Il a été ensuite procédé à l’interpellation d’un troisième suspect dans cette affaire et la découverte à bord de son véhicule de la quantité susmentionnée de kif traité, puis à l’interpellation de deux (2) autres membres de la bande criminelle, dont un (1) dans la localité de Lahmar (25 km au nord de Bechar), a-t-on expliqué. En plus de la drogue, les forces de l’ordre ont saisi au cours de cette opération trois véhicules touristiques, un montant de 110.000 DA ainsi que cinq (5) appareils de téléphone mobile, a ajouté la source. Après finalisation du dossier d’enquête policière, trois (3) des mis en cause ont été placés en détention provisoire pour notamment « détention de drogues illégalement aux fins de commercialisation illégale, transport dans le cadre d’une bande criminelle organisée, importation de drogues de manière illicite et contrebande à un degré dangereux menaçant l’économie nationale et la santé publique ».
Coups de semonce de l’armée russe contre un destroyer britannique
Des tirs de semonce ont été effectués, hier, par la Flotte russe de la mer Noire contre un navire britannique ayant violé la frontière du pays. Le bâtiment en cause est le destroyer HMS Defender qui est entré dans les eaux de la mer Noire le 14 juin 2021 en prévision des manœuvres navales Sea Breeze que l’armée ukrainienne entame le 28 juin avec les États-Unis et d’autres pays de l’Otan. En collaboration avec le service frontalier russe du FSB, la Flotte de la mer Noire a mis fin à une violation de la frontière russe par le destroyer britannique, a déclaré le ministère russe de la Défense aux journalistes. «À 11h52 le 23 juin, le destroyer HMS Defender de la marine britannique, opérant dans la partie nord-ouest de la mer Noire, a franchi la frontière de la Fédération de Russie et est entré dans les eaux territoriales près du cap Fiolent à trois kilomètres», a indiqué le ministère de la Défense. Le destroyer a été averti par avance de l’utilisation d’armes en cas de violation de la frontière russe. «Il n’a pas réagi à l’avertissement», a déclaré le ministère de la Défense. «À 12h23, […] le destroyer HMS Defender a quitté les eaux territoriales de la Russie», a conclu le message des militaires. La Défense britannique parle d’un «passage pacifique» dans les eaux territoriales ukrainiennes En réponse à l’annonce russe, la Défense britannique a déclaré que le Defender avait effectué un «passage pacifique» dans les eaux territoriales ukrainiennes conformément au droit international et a nié tout tir d’avertissement de la Flotte de la mer Noire. L’attaché défense de l’ambassade britannique à Moscou a été convoqué au ministère russe de la Défense en raison de l’incident en mer Noire, a annoncé l’armée russe.
Mauritanie : l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz écroué
L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été écroué mardi soir sur décision du juge chargé d’une enquête pour corruption présumée dans laquelle l’ancien chef de l’Etat, au pouvoir jusqu’en 2019, a été inculpé en mars, a-t-on indiqué auprès du parquet et de son parti. Un magistrat du parquet s’exprimant sous couvert de l’anonymat ainsi que le porte-parole de son parti, l’ancien ministre Djibril Ould Bilal, ont confirmé son placement sous mandat de dépôt sans en préciser la cause. Mais cette mesure intervient quelques jours après le refus de l’ancien dirigeant de continuer à se présenter à la police, comme le lui imposaient les conditions de son placement en résidence surveillée. Après plus de dix ans à la tête de ce vaste pays sahélien d’Afrique de l’Ouest entre 2008 et 2019, l’ancien président poursuit sa descente aux enfers sous son successeur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, son ancien chef de cabinet et ministre, dont il avait pourtant préparé l’accession à la présidence .M. Ould Abdel Aziz crie au « règlement de comptes ». Son successeur a constamment invoqué l’indépendance de la justice. M. Ould Abdel Aziz avait été inculpé en mars, en même temps qu’une dizaine de hautes personnalités, pour des faits présumés de corruption, blanchiment d’argent, enrichissement illicite ou encore dilapidation de biens publics commis pendant les années où il dirigeait le pays.
Repêchage d’un corps sans vie d’un ressortissant africain à Tamanrasset
Les éléments de l’unité principale de la Protection civile de la wilaya de Tamanrasset ont repêché mardi un corps sans vie d’un ressortissant africain noyé dans un bassin d’eau relavant d’un chantier au niveau de la cité Adrian. La victime, un homme de 35 ans, a été transférée à la morgue de l’hôpital de Tamanrasset, a-t-on appris auprès du lieutenant Mouatsi Abdelfateh, responsable de la cellule de communication à la direction de la protection civile dans cette wilaya. Il s’agit du premier cas de noyade dans la wilaya de Tamanrasset qui a enregistré l’année dernière (2020) 11 décès.
Covid-19: 30% des Tunisiens ont acquis une immunité naturelle
Le ministre tunisien de la Santé, Faouzi Mehdi, a révélé mardi que le taux général de contamination à la Covid-19 était de 203 cas pour 100.000 habitants dans le pays et que, selon une étude effectuée par son ministère, 30% des Tunisiens avaient acquis désormais une immunité naturelle contre le nouveau coronavirus. Le ministre a fait ces remarques lors d’une conférence de presse à Tunis, ajoutant que les habitants des régions tunisiennes les plus touchées par le virus avaient néanmoins une immunité plus faible. M. Mehdi a indiqué que le nombre de lits à oxygène et le nombre de lits de convalescence du pays avaient été augmentés du 6 au 21 juin, pour atteindre respectivement 2.431 et 457. Pour rappel, en septembre 2020, le nombre de lits à oxygène était à 450 et le nombre de lits de convalescence 90.
Japon : redémarrage d’un réacteur nucléaire de plus de 40 ans
Un réacteur nucléaire âgé de plus de 40 ans a été remis mercredi en service au Japon, une première pour un réacteur de cette tranche d’âge depuis l’introduction de nouvelles normes de sécurité après la catastrophe de Fukushima en 2011. Le réacteur n 3 de la centrale de Mihama (centre du Japon), qui avait été totalement arrêtée peu après l’accident nucléaire de Fukushima comme toutes les autres centrales atomiques du pays, a ainsi redémarré pour la première fois depuis dix ans, a déclaré l’opérateur Kansai Electric Power dans un communiqué. Mihama devient ainsi « la première centrale nucléaire à opérer au Japon au-delà de 40 ans, depuis la mise en place de nouvelles normes » de sécurité, a souligné le président de Kansai Electric Power, Takashi Morimoto, cité dans le communiqué. Il s’agit aussi du premier redémarrage d’un réacteur nucléaire au Japon depuis 2018.
Un étudiant condamné à quatre ans de prison en Egypte
La justice égyptienne a condamné mardi un étudiant, Ahmed Samir, à quatre ans de prison pour « diffusion de fausses informations », selon deux ONG locales de défense des droits humains. Ahmad Samir, qui faisait un master de recherche à la Central European University à Vienne sur les droits des femmes à la santé reproductive, a été arrêté lors d’une visite en Egypte en février 2021. Les autorités n’ont pas précisé les raisons exactes de son arrestation, l’accusant de « diffusion de fausses informations » et d' »appartenance à une organisation terroriste », des accusations fréquemment utilisées contre les militants politiques et défenseurs des droits humains en Egypte. « Le tribunal d’urgence de la Sûreté d’Etat a condamné Ahmed Samir à quatre ans d’emprisonnement et à une amende de 500 livres égyptiennes (environ 27 euros) pour diffusion de fausses informations », a indiqué sur sa page Facebook la Commission égyptienne pour les droits et la liberté (ECRF). Ce jugement « ne peut faire l’objet d’un appel d’après la loi de l’état d’urgence », en vigueur depuis 2017 en Egypte, a précisé dans un communiqué l’Association pour la liberté de pensée et d’expression (AFTE), une autre ONG.