Le Tribunal de Hussein Dey a reporté au lundi 21 juin en cours le procès de l’accusé dans un accident de la route ayant causé la mort d’un jeune homme qui s’apprêtait à changer la roue de son véhicule au niveau de la Rocade sud de Ain Naâdja (Alger). La décision du report intervient suite à la demande de la défense de l’accusé. Le prévenu avait été présenté devant le parquet de la République et après audition des parties, le dossier de l’affaire a été transmis à la section des délits conformément aux procédures de comparution immédiate. Le juge des délits avait ordonné le placement en détention préventive du prévenu poursuivi pour « homicide involontaire » et « délit de fuite pour échapper à la responsabilité pénale et civile ». Un accident de la route s’est produit vendredi 4 juin 2021 au niveau de la Rocade Sud à Ain Naâdja, après qu’un véhicule ait percuté la victime dénommée « Benani Mourad Oussama » qui changeait la roue de son véhicule, provoquant son décès sur place.
L’auteur de l’accident a pris la fuite avant d’être arrêté au niveau de l’échangeur autoroutier à l’entrée de la commune de Gué de Constantine par les éléments de la Gendarmerie nationale. Né en 1998, le mis en cause est sans antécédents judiciaires.
Décès de 52 personnes par noyade depuis le 1er mai
Cinquante deux (52) personnes sont décédées par noyade en mer ou au niveau des réserves d’eau depuis le 1er mai 2021, selon un bilan rendu public lundi par la Protection civile. Le bilan précise que 22 victimes ont été enregistrées au niveau des plages et 30 autres au niveau des réserves d’eau. Durant les dernières 24 heures, les plongeurs de la protection civile de la wilaya de Khenchela ont été sollicités pour le repêchage du corps d’un adolescent âgé de 18 ans, décédé noyé dans un barrage d’eau au lieudit Taghrist dans la commune de Yabous, ajoute la même source.
Djelfa : trois morts dans le renversement d’un semi-remorque
Trois personnes ont trouvé la mort, dimanche, suite au reversement d’un semi-remorque survenu dans la commune de Amoura (70 km à l’est de Djelfa), ont indiqué les services de la Protection civile. « Les secours de l’unité secondaire de la daïra de Feidh El Botma sont intervenus aux environs de 15h00, suite au renversement d’un semi-remorque survenu sur la route communale N14 reliant les communes de Amoura et Feidh El Botma », a déclaré à l’APS le chargé de l’information auprès de la direction de la Protection civile, le lieutenant Abderrahmane Khadher. L’accident a fait trois morts qui ont été transférés à la morgue de l’hôpital de la ville de Messâad. Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de cet accident.
Liban : nouvelle chute record de la monnaie nationale
La livre libanaise a atteint lundi un nouveau plus bas historique sur le marché noir, frôlant les 15.500 livres pour un dollar et poursuivant ainsi sa dégringolade, dans le sillage d’un effondrement économique. Selon plusieurs changeurs, le taux de change se situe entre 15.400 et 15.500 livres pour un dollar. Depuis le début de la crise à l’automne 2019, « l’une des pires dans le monde » depuis 1850 selon la Banque mondiale, la livre libanaise a perdu 90% de sa valeur face au billet vert sur le marché noir. Le taux officiel, observé depuis plus de deux décennies, est lui toujours fixé à 1.507 livres pour un dollar. Après avoir oscillé durant des semaines entre 12.000 et 13.000 livres pour un dollar, la monnaie locale a connu un nouveau décrochage majeur ces derniers jours et, pour la première fois, le billet vert s’échangeait à plus de 15.000 livres ce weekend. Déjà brièvement en mars, le dollar s’était rapproché de ce seuil symbolique, mais sans le franchir. Ce nouvel effondrement de la monnaie nationale, inédit par son ampleur dans l’histoire du pays, risque d’aggraver un taux d’inflation déjà à trois chiffres. Fin 2020, l’inflation dépassait les 140% et les prix des denrées alimentaires avaient déjà été multipliés par cinq depuis le début de la crise, selon les chiffres officiels. Outre la dégringolade monétaire et les pénuries, le pays connaît une explosion du chômage et une paupérisation à grande échelle. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon l’ONU, tandis que les banques continuent d’imposer des restrictions draconiennes aux épargnants.
Les corps de 25 migrants retrouvés au large du Yémen
Des pêcheurs ont retrouvé lundi au moins 25 corps de migrants qui tentaient apparemment d’atteindre le Yémen dans l’espoir de rejoindre les Etats du Golfe, rapportent des médias, citant un responsable local yéménite. « Les pêcheurs ont retrouvé 25 corps dans la mer », près du détroit de Bab al-Mandeb et de Djibouti, a déclaré à l’AFP, Jalil Ahmed Ali. Le responsable a ajouté que le bateau s’était « renversé il y a deux jours et transportait entre 160 et 200 personnes ». Le sort des autres personnes n’était pas connu.
Des recherches intenses pour retrouver un disparu au large de Chenoua (Tipasa)
Une vaste opération de recherches a été lancée par les services de la Protection civile de Tipasa, pour retrouver un jeune porté disparu au large de la plage de Chenoua (à l’Ouest de la wilaya), suite au signalement de sa disparition par ses amis, a indiqué, dimanche, dans un communiqué, la direction locale auprès de ce corps constitué.
La Protection civile a mobilisé, depuis trois jours, tous les moyens humains et matériels dans l’espoir de retrouver le jeune Aymane Bouleghbar (21 ans), originaire de la wilaya de Blida, « sain et sauf », même si « les chances de le retrouver vivant s’amenuisent », est-il indiqué dans le communiqué.
Selon le même document, le jeune disparu Aymane est arrivé vendredi dernier à la plage Benaouda (Ouest de Tipasa), pour y passer du bon temps en compagnie de ses amis, avant de disparaître. Immédiatement Après le signalement de sa disparition, les services de la Protection civile ont engagé des recherches intenses, avec l’aide de plongeurs professionnels des unités maritimes de Cherchell et de la Corne d’or, est-il précisé de même source.
Jordanie: le prince Hamza a cherché l’aide de Ryadh pour renverser le roi
Le prince Hamza a voulu renverser le roi Abdallah II de Jordanie et pour ce faire a cherché à obtenir l’aide de l’Arabie saoudite, selon l’acte d’accusation contre ses deux présumés complices rendu public dimanche. Cependant, lors du procès qui s’ouvrira la semaine prochaine devant la Cour de sûreté de l’Etat il ne sera pas sur le banc des accusés. Après la crise sans précédent qui a ébranlé la monarchie en avril dernier, Hamza a promis de « rester fidèle » à Abdallah II. Seuls seront jugés Bassem Awadallah, un ancien chef du bureau royal, détenteur de la nationalité saoudienne et honni par une grande partie de la population, et Cherif Hassan ben Zaid, qui fut un temps émissaire spécial du roi en Arabie saoudite. Ils risquent, selon un de leurs avocats, 20 ans de prison. Pourtant le demi-frère du roi est bien au centre du complot: « le prince Hamza était déterminé à assouvir son ambition personnelle de régner, en violation de la Constitution et des coutumes hachémites », assure l’acte d’accusation. « Pour y réussir, il a cherché à exploiter les préoccupations et des problèmes de la population et à susciter la sédition et la frustration dans la société, (…) notamment par des tweets rédigés par Bassem Awadallah », ajoute le texte. C’est Cherif Hassan ben Zaid, « ami et parent » de Hamza, qui a recommandé Bassem Awadallah pour « obtenir un soutien extérieur afin d’aider le prince Hamza à accéder au trône.