On savait qu’une certaine France est toujours coincée à l’heure de «l’Algérie de papa» et qu’elle n’arrive toujours pas à admettre que son ancienne colonie s’est affranchie au prix d’une guerre de libération, qui reste un modèle pour les peuples épris de liberté.
On savait aussi que certains milieux hostiles à l’Algérie, les lobbies anti-algériens, font feu de tout bois, depuis que la dynamique d’édification de l’Algérie nouvelle, a été adoptée comme programme politique salutaire pour le pays. On savait également que la France, en plein débat sur les élections régionales et présidentielles, ne s’embarrasse pas pour mêler notre pays à son débat franco-français. Partant de ce constat, on se dit que le brulot du journal le Monde n’est qu’un autre coup fourré de certains milieux de la France coloniale, d’affairistes ayant prospéré en Algérie sous les deux décennies de règne du Président déchu, ou encore du Maroc et de son nouveau mentor Israël. Ainsi, mis sous le titre provocateur « L’Algérie dans l’impasse autoritaire », l’éditorial du quotidien français, paru dans l’édition de samedi 5 juin 2021, sent la manipulation à mille lieues. C’est vraisemblablement un exercice de style commandé par des parties non seulement hostiles à l’Algérie mais aussi à son peuple, car son auteur semble frappé de cécité en feignant ignorer, sciemment, les prémisses des changements en cours dans le pays. Il s’est appuyé sur des chiffres discutables aussi bien dans le fond que la forme pour décréter que notre pays s’apprête à vivre en reclus et à creuser le tombeau des libertés. Pourtant, ce « pamphlet », intervient alors que le président de la République avait présenté la feuille de route adoptée depuis son élection. Dans ses réponses aux journalistes du journal français « Le point », il s’est longuement confié sur les libertés, garanties par la Constitution et sur les perspectives qui s’offrent au pays aussi bien sur le plan politique qu’économique. Le rédacteur de l’article du journal « Le monde », aurait dû s’inspirer des réponses du président Abdelmadjid Tebboune au lieu de rédiger un réquisitoire à charge qui est le fruit de grossières manipulations commandées par des parties que la stabilité de l’Algérie dérange. L’odeur nauséabonde des lobbies anti-algériens, du Makhzen marocain, d’Israël et de certains cercles de la déstabilisation est perceptible au coin de chaque phrase. Le Monde, qui nage entre deux eaux quand approchent des échéances franco-françaises a pris l’habitude de se déchainer contre notre pays, poussé par les atermoiements d’une gauche qui n’est pas arrivée à se départir de ses anciens réflexes colonialistes et qui est frappée de tétanie quand il s’agit de verser dans une danse du ventre pour le Rassemblement national ou la gauche aujourd’hui traversée par tous les courants extrémistes. Mais en attendant, l’Algérie nouvelle est en marche et au diable aux aigris et tous ceux qui voient encore en nous des mineurs en quête d’un tuteur.
Slimane B.