Le Maroc, qui a normalisé ses relations avec l’entité sioniste, s’apprête à mettre entre les mains de l’armée israélienne une nouvelle arme, celle de la drogue, pour briser toute volonté de résistance chez les jeunes palestiniens. Le projet de légalisation du cannabis, qui fait l’objet d’intenses tractations aussi bien au niveau du gouvernement que le parlement, est l’occasion pour le Maroc et Israël d’engager une dynamique de coopération entre leurs armées, les FAR et Tsahal. Des laboratoires de recherche israéliens et des entreprises versées dans le commerce de l’agro-alimentaire sont en train de négocier des contrats pour l’acquisition de grandes quantités de cannabis officiellement pour les besoins de recherches scientifiques, mais officieusement pour mettre à la disposition de l’armée israélienne, une arme, en phase d’expérimentation, qui s’attaquera au système neuro-végétatif des victimes. C’est une arme dite douce à un fort pouvoir létal mais qui tue lentement. Les recherches pour la développer aurait été entamée dans un laboratoire installé dans le désert du Néguev. De plus, les services du Mossad ont organisé des opérations d’introduction de grandes quantités de kif traité et de psychotropes dans la bande de Ghaza. Les services et la police palestinienne ont procédé à plusieurs saisies de cannabis produits au Maroc et introduit via le Liban ou des petits métiers de pèche qui empruntent la méditerranée. Ce qui étonne dans le cas d’Israël est que malgré le blocus terrestre, maritime et aérien imposé à la bande de Ghaza, les narcotrafiquants trouvent le moyen d’inonder les territoires de la Cisjordanie et la bande de Ghaza. Le projet élaboré par le ministère de l’intérieur marocain a créé des tensions dans les rangs du parlement. Si les députés du parti islamiste majoritaire, le PJD, veulent soumettre le projet à la commission des investissements productifs pour le débattre, des élus d’autres formations estiment que l’idéal et eu égard au caractère sensible du futur texte de loi, il devrait être débattu par la commission sécurité et intérieur du parlement. C’est une véritable guerre de tranchée que vit le parlement marocain devenu le terrain où s’affrontent de gros intérêts. Les producteurs de cannabis, flairant le bon filon ont multiplié les tentatives de séduction du PJD. Ces derniers, liés à des réseaux internationaux de narcotrafic, ont entamé un véritable travail de prospection des opportunités pouvant préserver leurs gains. C’est d’ailleurs le moment des grandes manœuvres au Maroc et le Makhzen, qui veut sa part du gâteau est en train de faire cavalier seule pour couper l’herbe sous les pieds du palais et de la famille royale. Les potentiels gains que générerait la légalisation du cannabis fait saliver le Makhzen qui voit déjà tomber sous sa coupe, des milliards de dollars qu’il utilisera pour soutenir le terrorisme international, consolider la présence marocaine dans le Sahara occidental, et aussi pour bien vivre la lune de Miel avec son nouveau partenaire, l’entité Sioniste pour laquelle il a déroulé le tapis rouge depuis des mois. Et pour jouer ce double jeu et surtout mettre en œuvre la politique de compromission, le parti du PJD est le moyen le mieux indiqué, et c’est ce qui explique les tiraillements qui traversent ses rangs.
Slimane B.