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ALORS QUE JOHNSON & JOHNSON A ÉTÉ SUSPENDU AUX USA : Dr Yousfi rassure sur l’efficacité de tous les vaccin

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Le Dr Mohamed Yousfi, Chef de service des maladies infectieuses de l’hôpital de Boufarik, à Blida, rassure que tous les vaccins contre la Covid-19, notamment l’américain Johnson & Johnson et le Suédobritannique Astra Zeneca, sont efficaces, prenant en compte le rapport bénéfice / risque, car selon lui il n’existe pas un vaccin à 0% de risque. J oint hier par téléphone, le Dr Yousfi a affirmé qu’il n’y pas de quoi avoir peur des vaccins anti-covid, dont l’efficacité était prouvée, malgré les quelques cas qui ont affiché des complications dans certains pays développés où les autorités de ces derniers ont préféré suspendre la vaccination avec l’Astra Zeneca et le Johnson surtout. « Tous les médicaments et les vaccins avant la covid ont des effets secondaires, il faut penser au 99,99 % d’efficacité avant de voir les effets indésirables. Parmi des milliers, il y’a toujours quelques cas de complications, il n’y a pas 0% de risque » explique-t-il. Dans tout ça il faut prendre en compte, selon lui, le bénéfice avec le risque. « Les cas particuliers d’Astra Zeneca et ces derniers jours de Johnson et Johnson ont montré des effets secondaire mortels », ce qui a poussé confirme-t-il « certains pays d’être plus radicaux en arrêtant la vaccination avec ces laboratoires, c’est le cas d’ailleurs du Danemark et la Norvège ». Poursuivant en revanche, que d’autres pays et en fonction de l’évolution des enquêtes faites dans ce registre, « ils ont ( des pays )modulé des indications tout en affirmant que ces vaccins restent efficaces quelque soit l’âge parce qu’en prenant principe du bénéfice avec des recommandations » fait-il encore savoir. Cependant, le Dr Yousfi a indiqué que les études faites par les pays concernés notamment les États-Unis, restent « des réserves qui ne mettent pas en cause le principe général que ces vaccins sont tous efficaces avec le rapport du bénéfice », avec cette observation, ils (vaccins en questions) donneraient même quelques cas de décès, mais mieux est de poursuivre leur utilisation avec recommandation de ne pas les donner aux personnes de moins de 55 ans en attendant de trouver des solutions. Par ailleurs, le même Chef de service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Boufarik, a indiqué qu’en Algérie i n’y a pas un manque de communication à ce propos, car réellement jusqu’à l’heure il n’y a pas eu de cas qui ont développé des complications au vaccin, et cela est relatif à la vaccination qui est faible car nous sommes à peine à 600 000 doses. Il est a rappeler que l’Algérie avait signé un contrat d’acquisition d’un million de doses du vaccin russe Sputnik. « Nous avons déjà réceptionné 50.000 doses puis 30 000 et il reste 920 000 doses à recevoir avant la fin du mois d’avril prochain » a indiqué Benbouzid à la presse en marge des Assises nationales sur l’économie de la connaissance. Le ministre a expliqué, en outre, que « l’Algérie accepte tous les vaccins contre la covid-19 et dispose actuellement, outre Sputnik, des vaccins du groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca et du chinois Sinopharm », ajoutant qu’elle est en attente de la réception des vaccins d’entreprises pharmaceutiques américaines Pfizer et Johnson and Johnson et un autre vaccin chinois. Ce dernier (Johnson and Johnson), et celui d’Astra Zeneca basés sur la même technologie, sont « suspectés » de provoquer des caillots sanguins, des thromboses et ont causé des décès (rapporter quelques cas évoqués dans des pays développés) À ce fait le groupe pharmaceutique américain Johnson & Johnson a annoncé de retarder l’approvisionnement de l’Europe par ce vaccin : «des autorités sanitaires américaines (l’Agence américaine des médicaments (FDA), a recommandé une pause dans son utilisation aux États-Unis» est-il précisé dans le communiqué de J§J. Les Américains souhaitent enquêter sur des cas de personnes, six à ce jour, ayant développé des cas graves de caillots sanguins après avoir reçu le vaccin et préconisent d’en suspendre les injections en attendant les conclusions.
Sarah Oubraham

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