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OTHMANI, GHANNOUCHI ET ERDOGAN OU LE MENSONGE ÉRIGÉ EN MODE DE GOUVERNANCE : La face cachée de l’islamisme politique

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L’islamisme politique est en train de montrer sa véritable nature. Cette idéologie mortifère qui a plongé l’Afghanistan dans une guerre sans fin, transformé la Syrie en un vaste champ d’expérimentation des armes les plus létales, brisé l’équilibre ethnique en Irak et mis en péril l’existence même de la Libye ne trouve aucune gêne à contracter des alliances et à tenter le diable. Israël et l’Occident ne sont plus les ennemis jurés des arabes et de l’islam, ils sont les alliés par excellence des partis islamistes au pouvoir aussi bien en Égypte, en Tunisie, au Maroc et même en Turquie du sémillant Erdogan qui joue une partition dont le chef d’orchestre n’est autre que le diabolique OTAN. Les exemples sont légion, Ghanouchi, Othmani ou encore Erdogan et tous les groupes et groupuscules qui affichent leur essence rétrograde au nom d’un islam dont ils sont loin à des années-lumière, sont chaque jour un peu plus démasqués.
Dans sa dernière livraison, le quotidien tunisien « El anwar », a fait des révélations gravissimes sur la véritable nature de Rached Ghanouchi, le patron du parti Ennahda.
Ce dernier, est accusé de verser dans le trafic d’armes et sa fortune atteint le chiffre astronomique de 2700 milliards de dinars tunisiens ( 1 milliard de dollars US), amassée grâce au trafic d’armes et l’envoi de groupes armés de mercenaires en Libye. Selon le journal, il aurait expédié pas moins d’une vingtaine de cargaisons d’armes vers ce pays où il est grandement mêlé au sang versé au nom de l’instauration d’un Califat avec comme capitale Istanbul. Cette fortune constituée de dépôts dans des banques suisses et françaises et d’actifs dans de nombreuses entreprises étrangères est gérée par ses deux enfants Moad et Souheil ainsi que par son gendre, Rafik Abdeslam, qui avait occupé, du temps d’Ennahda au pouvoir en Tunisie, le poste de ministre des affaires étrangères. Le quotidien ne s’arrête pas à ces simples détails mais affirme également que le leader d’Ennahda a fait de l’envoi d’armes vers la Libye, un moyen d’enrichissement puisqu’il a réalisé pas moins d’une vingtaine d’opérations qui lui ont permis d’engranger pas moins de 30 millions de dollars.
De plus, ce dernier a fait de la vente de passeports au profit de mercenaires envoyés vers la Libye une autre spécialité qui lui a permis d’amasser, grâce à l’aide du député de son parti et ancien secrétaire d’État à l’émigration Hassan Ferdjani, le montant de près de 200 millions de dollars. Il verse également dans le trafic de l’envoi de mercenaires en Libye grâce à un réseau dirigé par le dirigeant de son parti, Sayed Ferdjani.
Ces pratiques montrent que le parti Ennahda s’est servi de son accession au pouvoir en Tunisie pour l’enrichissement de ses dirigeants et pour permettre aux partisans du Califat qui se recrutent dans la sphère du monde musulman d’entretenir le rêve de prendre un jour le pouvoir.
Ces révélations montrent l’étendue de la fumisterie que tentent de vendre ces partis qui se revendiquent d’une ligne islamiste mais qui sont en réalité loin des principes de cette religion de pardon et de paix.
Les mêmes reniements sont légion au Maroc ou le parti islamiste au pouvoir, le PJD, (parti justice et développement) est en train de ramer à contre-courant du programme pour lequel il a été élu. Le chef du gouvernement Othmani n’a pas hésité à normaliser les relations diplomatiques de son pays avec l’entité sioniste, tout comme il a effectué un rapprochement avec le parrain de tous les groupes terroristes le Qatar. Et comble de l’ironie, son parti a proposé au parlement un projet de loi légalisant la culture du cannabis. Rien que ça dans un pays où il tient les rênes du pouvoir au nom de l’islam mais qu’il dirige en faisant carpette devant les occidentaux, Israël, les islamistes qui ont choisi la voie de la normalisation avec l’entité sioniste, le palais royal et son Makhzen.
En Turquie, Tayeb Erdogan qui a envoyé un corps expéditionnaire en Libye caresse le rêve d’y installer une base de lancement pour son projet de retour de l’Empire Ottoman. Ce dernier qui reste au ban de la communauté européenne qui lui refuse le statut de membre de l’Union est en fait un pion au service de l’OTAN et des puissances occidentales. Son rôle en Syrie et en Irak a fini par mettre à nu ses tentations expansionnistes au nom d’un front musulman qui s’étendrait de l’Atlantique aux fins fonds de l’Irak qui n’est autre que la sphère où rayonnait l’Empire Ottoman.
La mise à nu des partis islamistes dans les pays où ils détiennent le pouvoir se poursuit et chaque jour que Dieu fait apporte son lot de preuves de leur connivence avec l’occident qu’ils prétendent combattre pour soumettre leurs peuples.
Slimane B.

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