Le mouvement des jeunes et des étudiants pour les Nations unies et la Fédération pour la protection des minorités ethniques, religieuses, linguistiques, ont exprimé leur inquiétude concernant la situation des droits humains au Sahara occidental et la poursuite de l’occupation des territoires sahraouis par le Maroc.
« La situation des droits de l’Homme se détériore sur plusieurs plans, chose que confirment les rapports des organisations des droits humains », ont affirmé les deux organisations lors de la 46ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, tenue en visioconférence et qui s’étale jusqu’au 23 mars courant.
Les voix de ceux qui défendent l’autodétermination du peuple sahraoui sont « étouffées » et les ressources naturelles appartenant au peuple du Sahara occidental sont « pillées », déplorent les auteurs de la déclaration.
« Le Conseil des droits de l’Homme devrait envoyer un message clair au Conseil de sécurité (des Nations unies) pour ajouter le suivi des droits de l’Homme au mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso) », comme c’est le cas pour toutes les missions relevant des Nations unies, indiquent les deux organisations.
« Le Haut-commissaire des Droits de l’Homme pourrait jouer un rôle particulièrement important pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation grave qui prévaut au Sahara occidental occupé, en dépêchant, le plus tôt possible, une mission d’observation dans ce territoire », ajoutent-elles.
Elles estiment qu’en l’absence de démarches allant dans le sens de l’organisation du référendum d’autodétermination au Sahara occidental, « le conflit risque d’empirer. Car sans justice, il ne peut y avoir de paix ».
La 46ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies a été ouverte le 22 février dernier. Au cours de la session de cette année. Une grande part des débats a été consacrée à la pandémie de la Covid-19.
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