La silmiya du Hirak dérange et des officines s’activent à tenter de créer les conditions d’un dérapage qui pourrait avoir des conséquences très graves pour le pays. Il est étonnant de voir l’occident si pointilleux quand il s‘agit de traiter des droits de l’Homme dans ses anciennes colonies ou dans les pays du Tiers-monde, se cabre quand il faut dénoncer le génocide perpétré par l’armée israélienne dans les territoires palestiniens occupés ou encore le supplice que subit le peuple sahraoui qui voit sa juste cause trahie par les chantres des droits humains. Cette position de l’Occident nous rappelle les exactions commises par le corps expéditionnaire américain dans la tristement célèbre prison d’Abou Ghreib en Irak, ou dans le pénitencier de Guantanamo érigé spécialement pour bafouer les droits de l’Homme et user des pires atrocités contre les détenus sans s’exposer aux poursuites. L’Occident ferme l’œil quand il s’agit de condamner ses crimes, mais déploie son armada de propagande quand il s’agit de chercher des poux dans la tête des peuples qui aspirent à s’affranchir de son hégémonie. Certains laboratoires, s’appuyant sur des constats souvent sans fondements, sont en train de mener une guerre contre l’Algérie en s’attaquant à l’institution militaire. Sur la base de témoignages préfabriqués de militants du Hirak, torturés, on veut monter des Algériens contre d’autres Algériens. Cette théorie, usitée à l’extrême par les services occidentaux et certaines officines liés, parfois organiquement, à la finance internationale, n’est pas nouvelle. La campagne actuellement menée au motif de la défense des droits de l’Homme en Algérie nous rappelle un épisode où une télévision française s’était illustrée en fabriquant de fausses informations sur de prétendues massacres commis par la Securitate à Timisora en Roumanie, avant la chute de Ceausescu. Cette chaîne, aujourd’hui disparue et qui avait des liens avec les services français avait osé filmer des cadavres de personnes emportées par une maladie ou une mort naturelle pour les présenter comme des victimes des crimes de la Sécuritate qui, il faut le reconnaitre, n’est pas constituée d’enfants de chœur mais qui n’avait, quelques jours avant la chute et l’exécution de Ceausescu, commis aucun crime contre l’humanité à Timisoara. Les Occidentaux et leurs relais, installés dans les salons cossus de palaces dans des capitales européennes sont dérangés par la dynamique de changement responsable et sereine engagée en Algérie. Ils veulent voir le pays sombrer dans le chaos. Lors des événements de janvier 2011 en Algérie, des forces qui avaient envisagé un printemps arabe en Algérie avaient poussé au pourrissement.
Le peuple avait refusé de cautionner leurs plans machiavéliques. Ils tentent, cette fois aussi de revenir à la charge, en utilisant comme cheval de Troie la défense des droits de l’Homme. Les plans des « missionnés » tapis à Paris, Londres ou ailleurs sont connus et le peuple saura comment protéger la force de son mouvement pacifique et fraternel. Il saura déjouer leur volonté de nuire car l’enjeu pour cette fois est sacré, trop sacré même, car il s‘agit ni plus ni moins que de la patrie et sa souveraineté avec laquelle il ne faut pas jouer.
Slimane B.
