Accueil ACTUALITÉ LES AUTORITES DE TRANSITION S’ENGAGENT A METTRE EN ŒUVRE L’ACCORD DE PAIX...

LES AUTORITES DE TRANSITION S’ENGAGENT A METTRE EN ŒUVRE L’ACCORD DE PAIX : Alger reprend la main sur le dossier malien

0

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a présidé les travaux de la 42e session du Comité de suivi de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, tenu, faut-il le noter, pour la première fois, à Kidal, au nord du Mali.

Faisant le déplacement chez notre voisin du Sud, le Mali en l’occurrence, pour une troisième fois depuis les changements politiques survenus au Mali le mois d’août dernier, Sabri Boukadoum a souligné, dans un tweet, à propos de cette session à Kidal, que « cela constitue un évènement inédit et un indicateur important » à même de donner, a-t-il poursuivis « une forte impulsion au processus de paix et de réconciliation parrainé par l’Algérie, en coopération avec la communauté internationale représentée par le Comité ». Depuis Mercredi, au Mali, le ministre Boukadoum a fait savoir, dans son tweet, qu’il a été reçu par le président malien, Bah N’Daw, avec lequel, il a évoqué «les relations bilatérales et les perspectives de les renforcer », ainsi que les moyens « à même d’accélérer la cadence de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger » en vue de consolider les étapes franchies pour la consolidation de la vie politico-institutionnelle ainsi que le processus de réconciliation, pour une paix durable au Mali. Le chef de la diplomatie algérienne a eu, lors de son séjour chez notre voisin du Sud, des entretiens avec le Vice-président du Mali, le colonel Assimi Goïta et le ministre de la Réconciliation nationale, le colonel Ismaël Wagué. Des rencontres lors desquelles  les relations entre l’Algérie et le Mali ont été abordées, en plus des autres questions, principalement « les voies de promotion du processus de paix et de réconciliation » pour lequel l’Algérie consent des efforts d’accompagnement et de soutien. Lors de son tête-à-tête avec son homologue malien, M. Zeyni Moulaye, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République malienne, les deux responsables ont convenu « de la poursuite des efforts » pour rehausser les relations entre les deux pays voisins, dans divers domaines, et aussi « donner une forte impulsion au processus de paix et de réconciliation dans ce pays », au regard de l’importance de cette question, non seulement pour le Mali, mais aussi pour la région, et notamment l’Algérie, qui considère que «  la stabilité au Mali est un appui à notre sécurité stratégique ». La région Sahelo-sahalienne, devenue, ses dix dernières années, plus qu’avant, cible des intérêts et d’appétis de certaines puissances étrangères, dont d’ex-puissances coloniales du continent africain et de la partie nord de l’Afrique. Par le bouleversement des évènements dans des pays comme la Libye, engendrant, en raison de l’insécurité et l’instabilité, le déplacement des mercenaires et des terroristes, le Nord mali a plongés dans les griffes du terrorisme et l’instabilité, avec notamment le coup d’État survenu dans ce pays en 2012. Les efforts depuis, notammen certains pays, dont l’Algérie, qui a abrité durant une longue période, le processus de dialogue inter-libyen, en vue de faire taire les armes, en faveur du dialogue politique, soutenue par l’Union africaine (UA) et les Nations unies, a permis aux Maliens et à leur pays de se doter d’un mécanisme pour sortir du tourbillon des violences et des conflits, en vue du règlement des questions politiques, pour épargner au Mali un destin incertain et une situation chaotique. L’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, offre en effet, comme l’attestent des observateurs avérés de la scène malienne et de la région du Sahel, une base essentielle pour le retour durable à la paix et la sécurité, conditions fondamentales pour toute espérance et aspirations au développement socio-économique, auxquels aspirent les Maliens, dans toutes les régions de la République malienne. Sur la mise en œuvre dudit Accord, les Maliens ont réaffirmé, jeudi dernier, leur satisfaction des étapes franchies et des résultats obtenus à ce jour. Se réjouissant « des résultats obtenus » en matière de mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, les Maliens ont salué « l’accompagnement constant de la médiation internationale conduite par l’Algérie, à la faveur du comité de suivi de l’application de l’Accord » , lequel Comité « n’a ménagé aucun effort pour maintenir l’équilibre de ce processus » en vue d’atteindre les objectifs escomptés, par le dit Accords.
Karima Bennour

GAO 
Boukadoum se remémore les martyrs Boualem Sayès et Tahar Touati

Dans son dernier tweet, diffusé jeudi dernier, le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Bouakadoum, a rendu un vibrant hommage aux martyrs du devoir national : « Je viens d’arriver à Gao où je me suis remémoré les martyrs du devoir, le Consul général, Boualem Sayès et le vice-consul, Tahar Touati que Dieu ait leurs âmes ». Poursuivant dans son message à la mémoire des deux diplomates martyrs de l’Algérie, Sabri Boukadoum affirme que « leur perte restera à jamais gravée dans nos mémoires », a-t-il écrit. Par ailleurs, il est à noter qu’au cours de sa visite, le chef de la diplomatie algérienne a assisté à la cérémonie de la signature du mémorandum d’entente pour un partenariat avec l’École de maintien de la paix au Mali.
K.B.

Article précédentLE CONSEIL DE LA CONCURRENCE REPOND A L’UNOP : « On n’a jamais recommandé l’importation des médicaments »
Article suivantACCUEILLI, HIER, À L’AEROPORT DE BOUFARIK PAR LES HAUTS RESPONSABLES DE L’ÉTAT : Le président Tebboune regagne le pays