Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, a affirmé hier que le peuple algérien « a fait échouer tous les calculs misant sur la chute de l’Algérie”, et ce, « en allant de l’avant dans la concrétisation de la politique d’édification de l’Algérie nouvelle, qui n’obéit à aucun diktat ou chantage”.
Dans un entretien avec le site Dzertic24, M. Belhimer a indiqué que « le peuple algérien a fait échouer tous les calculs misant sur la chute de l’Algérie en élisant, d’abord, le président Abdelmadjid Tebboune et en allant de l’avant, ensuite, dans la concrétisation de la politique d’édification de l’Algérie nouvelle, qui n’obéit à aucun diktat ou chantage, qu’elles qu’en soient l’origine ou la nature ».
Il a estimé dans ce sens que le plébiscite populaire de l’amendement constitutionnel et la fidélité de l’Algérie à ses principes de soutien aux causes de libération et d’autodétermination à travers le monde « s’inscrivent en droite ligne dans cette voie ».
« L’Algérie se trouve, aujourd’hui, à la croisée de deux courants : celui des nostalgiques de la sinistre ère coloniale, qui se cachent derrière des prétentions de démocratie avec ses phases constitutives et transitoires, et celui des tenants d’un changement radical par la voie pacifique et institutionnelle », a indiqué M. Belhimer.
Soulignant, à ce propos, que « le référendum de novembre a plébiscité le deuxième choix », il a soutenu que ce dernier « est bâti sur des bases solides » et qu’il « finira par permettre d’éradiquer les résidus et symboles de l’ancien régime, dont la majorité se trouvent en fuite à l’étranger ou en prison ».
Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement a fait état de la révision prochaine des lois organiques relatives aux élections, aux partis politiques, aux associations et aux médias « en concrétisation du nouveau mode de gouvernance » dans le pays.
Pour M. Belhimer, « il était prévisible, face à cette dynamique, que la campagne d’aboiements et d’acharnement soit à la mesure de la douleur infligée aux ennemis et à leurs valets par la politique de l’Algérie souveraine et clairvoyante sous la direction du président Tebboune ».
« La campagne frénétique engagée par des cercles et des milieux hostiles à l’Algérie à travers des fake news sur la santé du président confirme leur faillite à manipuler l’opinion publique nationale », a-t-il encore relevé, mettant en avant la compassion témoignée par le peuple à son président dans sa maladie et la relation de confiance qu’il a réussi à établir avec les citoyens, en peu de temps.
Le ministre a tenu à préciser, à ce propos, que la maladie du président n’avait jamais été cachée et qu’il l’avait lui-même annoncé, assurant qu’il était « en cours de rétablissement et de guérison et retournera bientôt au pays pour poursuivre l’édification de l’Algérie, qui dérange les ennemis et les haineux ».
Il a rappelé, dans ce sens, que les services de la Présidence de la République ont tenu « régulièrement » informée l’opinion publique sur l’état de santé du président.
L’Algérie ciblée par une « tentative de représailles »
En réponse à une question sur la campagne menée par des médias occidentaux contre l’Algérie et son institution militaire, le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement a expliqué que « l’institution militaire algérienne est l’éternel complexe du Makhzen » pour plusieurs raisons, mettant en avant, particulièrement « la cohésion innée et indestructible entre le peuple et son armée et la mise en échec par notre vaillante armée de toutes les manœuvres et plans visant la souveraineté et l’unité de l’Algérie, Etat et peuple ».
R. N.