Au total, 12 470, 38 ha de couvert végétal ont été détruits par les incendies durant la dernière décennie à Aïn-Defla, a-t-on appris samedi d’un responsable de la Conservation locale des forêts.
«Le feu a parcouru 12.470, 38 ha de couvert végétal à Aïn- Defla depuis l’année 2011 à ce jour», a précisé le chargé de communication de la Conservation des forêts de Aïn-Defla en marge de la campagne de reboisement abritée par la région de Timiksawine, relevant de la commune d’El Mayenne (50 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya). Les dégâts les plus importants en matière de perte du patrimoine forestier ont été enregistrés durant la saison estivale de 2012 (3193,82 ha), suivie de celle de l’année en cours (2572,01 ha) puis celle de l’été 2019 (1395,04 ha), a détaillé M. Hamrani, mettant l’accent sur l’importance de la préservation de cette richesse incommensurable. Abordant les incendies enregistrés durant l’année 2020, il a fait état de 104 foyers ayant décimé 2572,01 ha, soit 2% de la superficie forestière de la wilaya, signalant que la superficie incendiée comprend 640,3 ha de forêts, 513,31 ha de maquis, 617,3 ha d’arbres fruitiers, 694,1 ha de broussailles ainsi que 107 ha de jeunes plantations. «Le plus grand incendie enregistré est celui ayant touché les forêts des communes de Aïn-Torki et Miliana au courant du mois d’août dernier, anéantissant 70 heures durant quelques 1680 ha, soit 77% de la superficie incendiée durant ce même mois», a noté M. Hamrani. Selon lui, l’importance de la superficie incendiée s’explique par la hausse de la température ayant sévi l’été dernier ainsi que par les vents forts ayant soufflé, rendant extrêmement difficile la maîtrise des sinistres. S’attardant sur les arbres fruitiers, il a noté que les incendies qui les ont touchés en ont détruit 617,3 ha, relevant que la Conservation des forêts de Aïn Defla a bénéficié de 27,92 millions de dinars en guise de remboursement des agriculteurs. «Par bien des aspects, la forêt joue un rôle primordial dans l’environnement en luttant notamment contre le réchauffement climatique en stockant du carbone, d’où l’impératif de sa préservation», a observé M. Hamrani.