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En réaction au maintien du blocus sur Ghaza : Deux cents artistes internationaux appellent à un embargo militaire sur Israël

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Philip Pullman, Naomi Klein, Peter Gabriel, Alia Shawkat, Ernest Pignon-Ernest, Massive Attack, Ken Loach, Vic Mensa and Viggo Mortensen Jr, font partie des plus de 200 artistes et écrivains qui ont signé un appel exigeant la levée du blocus de Ghaza. Les signataires appellent à l’instauration d’un embargo militaire sur l’état sioniste tant que perdure le blocus sur Ghaza.

Rappelant qu’Amnesty International et de nombreuses autres organisations de défense des droits humain palestiniennes, israéliennes et internationales ont appelé à lever d’urgence le blocus de Gaza où résident 2 millions de personnes qui ne peuvent pas respecter la moindre distanciation physique, du fait de la densité de population, ces artistes dont font également partie les acteurs Julie Christie et Steve Coogan, les auteurs Irvine Welsh et Jeanette Winterson, comme le sculpteur Antony Gormley, déclarent que « La pression internationale est urgente pour rendre la vie à Gaza supportable et digne. Il faut mettre fin au siège d’Israël. » Marquant deux ans depuis qu’Israël a tué soixante manifestants palestiniens à Gaza le 14 mai 2018, les signataires – dont le romancier irlandais Colm Tóibín, les artistes visuels Kevin Beasley et Shepard Fairey, et les co-lauréats du prix Turner 2019 Tai Shani et Lawrence Abu Hamdan – poursuivent :« Ce qui se passe à Gaza est un test pour la conscience de l’humanité. Nous soutenons l’appel d’Amnesty International à tous les gouvernements du monde d’imposer un embargo militaire à Israël jusqu’à ce qu’il se conforme pleinement à ses obligations en vertu du droit international. » Le producteur et réalisateur James Schamus, les acteurs Peter Mullan et Liam Cunningham et les artistes Charlotte Prodger, Mark Wallinger et Helen Marten se joignent au poète pionnier K. Satchidanandan, au romancier et scénariste Candace Allen, au compositeur et producteur Brian Eno et aux musiciens Roger Waters et Massive Attack lors de la signature la lettre, qui conclut : « Nous reconnaissons que les droits garantis aux réfugiés par la Déclaration universelle des droits de l’homme doivent également être respectés pour les Palestiniens. En ces temps de crise internationale, nous devons défendre la justice, la paix, la liberté et l’égalité des droits pour tous, sans distinction d’identité ou de croyance. Nous pouvons rester à la maison, mais notre responsabilité éthique ne devrait pas. «
Le texte intégral de cet appel est le suivant : « Bien avant que l’épidémie mondiale de COVID-19 ne menace de submerger le système de santé déjà dévasté à Gaza, l’ONU avait prédit que la bande côtière assiégée serait invivable d’ici 2020. Avec la pandémie, près de deux millions d’habitants de Gaza, principalement des réfugiés, sont confrontés à une menace mortelle dans la plus grande prison à ciel ouvert du monde.
Il y a deux ans, le 14 mai, des tireurs d’élite israéliens ont tué soixante hommes, femmes et enfants palestiniens à Gaza, en toute impunité. Les manifestations hebdomadaires massivement pacifiques de la GrandeMarche du retour, actuellement suspendues en raison de la menace du coronavirus, ont été d’une extrême violence.
Bien avant la crise actuelle, les hôpitaux de Gaza étaient déjà à bout de souffle, faute de ressources essentielles niées par le siège d’Israël. Son système de santé n’a pas pu faire face aux milliers de blessures par balle, entraînant de nombreuses amputations.
Pourtant, le blocus israélien entrave le flux d’équipements médicaux, de personnel et d’aide humanitaire fondamentale. Une pression internationale est nécessaire de toute urgence pour rendre la vie à Gaza supportable et digne. Il faut mettre fin au siège d’Israël. Et le plus urgent, une épidémie potentiellement dévastatrice doit être évitée.
Ce qui se passe à Gaza est un test pour la conscience de l’humanité. Nous appuyons l’appel d’Amnesty International à tous les gouvernements du monde pour qu’ils imposent un embargo militaire à Israël jusqu’à ce qu’il respecte pleinement ses obligations en vertu du droit international. Nous reconnaissons que les droits garantis aux réfugiés par la Déclaration universelle des droits de l’homme doivent également être respectés pour les Palestiniens.
En ces temps de crise internationale, nous devons défendre la justice, la paix, la liberté et l’égalité des droits pour tous, sans distinction d’identité ou de croyance. Nous restons peut-être à la maison, mais notre responsabilité éthique ne devrait pas. »

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