Accueil ACTUALITÉ POUR LA MILITANTE SAHRAOUIE AMINATOU HAIDER : L’ONU a une approche « décevante »...

POUR LA MILITANTE SAHRAOUIE AMINATOU HAIDER : L’ONU a une approche « décevante » du règlement de paix au Sahara occidental

0

La militante sahraouie des droits de l’homme, qui mène dans les territoires sahraouis encore sous colonisation marocaine, sa lutte pacifique pour l’indépendance du Sahara occidental, a vivement critiqué le procédé des Nations unies dans le traitement de la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite sur l’agenda de l’Institution onusienne, en l’occurrence, le Sahara occidental.

Pour celle qui a reçu le « Prix Right Livelihood 2019″, pour son combat pacifique et ses engagements pris d’être aux côté de son peuple dans sa lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, « l’approche adoptée par l’ONU pour la décolonisation du Sahara occidental n’a pas pleinement satisfait les aspirations du peuple sahraoui » a-t-elle affirmé. Mme Haidar qui était l’invitée d’une table ronde virtuelle, organisée via visio-conférence par la Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines, a expliqué que « certaines puissances étrangères, notamment la France, l’Espagne et les Etats-Unis,(…) ensemble ou individuellement, ont œuvré pour entraver le processus de décolonisation au Sahara occidental, qui constitue une violation flagrante du droit international et de tous les droits civils, politiques et sociaux ». Aminatou Haidar a noté, dans son évaluation des efforts des Nations unies avec ses divers organes et composantes, de 1963 à nos jours, qu’il « est largement négatif », car, souligne-t-elle, « l’ONU n’a fait que perpétuer le conflit et prolonger les souffrances des Sahraouis ». D’autre part, la militante sahraouie a relevé « un ensemble de déséquilibres qui ont caractérisé la manière dont le Conseil de sécurité des Nations unies a abordé le conflit sahraoui ces dernières années, bien sûr, à la demande de Paris et d’autres régimes qui ont soutenu le Maroc au détriment des droits du peuple sahraoui et le droit international portant atteinte à la légitimité institutionnelle du territoire ». En ce qui concerne la situation dans les territoires occupés du Sahara occidental, Mme Haidar a été « très surprise par la continuation du Conseil de sécurité à renouveler techniquement le mandat de la mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental, la MINURSO, sans introduire aucun mécanisme pour organiser ou faciliter la tenue d’un référendum sur le territoire conformément au plan de règlement de 1991 signé par les deux parties au conflit, le Front Polisario et le Maroc ». La militante sahraouie, Aminatou Haidar a reçu le « Prix Right Livelihood 2019 », aussi connu comme « Prix Nobel alternatif », début décembre 2019 à Stockholm, lors d’une cérémonie officielle à laquelle ont assisté plus de 1200 militants du monde entier. Ce « Prix Nobel alternatif  » a été décerné cette année-là, à quatre défenseurs des droits de l’Homme et du Climat. C’était la toute première fois que Right Livelihood honorait un Lauréat du Sahara occidental.
Mokhtar Bendib

L’expert hongrois et ancien membre de la Minurso, Janos Besenyo publie un livre sur le Sahara occidental
Un nouveau livre sur le conflit du Sahara occidental a été publié sous le titre la « Hongrie et la crise au Sahara occidental », écrit par l’expert hongrois et ancien membre de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso), le Dr Janos Besenyo. Dans ce livre de 460 pages publié début mai, résultat de 10 années de recherche, l’auteur a utilisé diverses sources et raconte également des souvenirs et des entretiens avec ses anciens collègues de la MINURSO. Dans l’un des chapitres, l’auteur a abordé la coopération diplomatique et politique et les relations entre la Hongrie et la République arabe sahraoui démocratique (RASD), en utilisant les documents cryptés d’anciens gouvernements dans les archives nationales hongroises. L’expert hongrois a consacré, dans son livre, des chapitres à la Minurso et aux activités des militaires qui y ont servi et avec lesquels il a mené des entretiens, rempli des questionnaires et incorporé ses expériences personnelles. Le Dr Janos Besenyo enseigne à l’Ecole doctorale des sciences de la sécurité de l’Université Obuda et dirige le Centre de recherche pour l’Afrique. Il a terminé sa carrière militaire en tant que colonel, puis a mené cette enquête originale pour utiliser non seulement des documents provenant des archives hongroises, des archives de la RASD, des archives de Vienne et des archives de l’ONU, mais aussi de l’histoire orale racontée par les acteurs qui ont participé aux d’événements. Après avoir servi plusieurs fois en Afrique (Sahara occidental, Darfour) et en Afghanistan, il a obtenu son doctorat en sciences militaires de l’Université de défense nationale Miklos Zrinyi en 2011. En 2017, il a reçu un doctorat de l’Université Eotvos Lorant. En 2014, il a créé le Centre de recherche scientifique de l’état-major général des forces de défense hongroises.
M. Bendib

Article précédentClap de fin pour le site « El Manchar »
Article suivantPOINT COVID-19 EN ALGERIE : 187 nouveaux cas, 113 guérisons et 7 décès