Le Président de la République Abdelmadjid Tebboune a félicité lundi soir le professeur Meriem Merad après avoir été élue membre de l’académie des sciences d’Amérique. Dans un tweet sur sa page officielle sur les réseaux sociaux, le Président a écrit » toutes mes félicitations, professeur Meriem Merad pour ton élection à la prestigieuse académie américaine des sciences en reconnaissance à tes contributions dans la recherche médicale, biologique et d’immunologie ». Le Président Tebboune a ajouté » nous sommes fiers de toi et de tout Algérien innovateur où qu’il soit. Ce couronnement honore la femme algérienne persévérante et rehausse la présence de l’Algérie au sein des instances scientifiques internationales ».
Test réussi !
comme annoncé dans notre édition de la veille, l’Algérie a entamé la production de tests de détection du Covid-19. Nous apprenons, de bonnes sources, que les premiers essais ont commencé sur les chapeaux de roues dès hier, au niveau de l’hôpital de Beni Messous. Nos sources précisent ainsi que les résultats ont dépassé toutes les espérances puisque le test a même permis de détecter un porteur sain. Pour rappel, l’Algérie a officiellement entamé la production de kits de tests rapides pour la détection du coronavirus. Le laboratoire dédié à cette à cette tâche dispose d’une capacité de production de pas moins de 200 000 kits par semaine. L’Algérie, grâce à cette annonce, devient le premier pays du Maghreb à produire des tests de ce genre. La rapidité du test en question fait qu’il donne le résultat en quinze minutes à peine. Cette entrée en production a été rendue possible grâce à un partenariat avec des sociétés canadiennes et jordaniennes. Cette annonce est à accueillir avec optimisme et soulagement puisque c’est grâce aux tests de détection, opérés quasi systématiquement, que des pays comme la Corée du Sud ou bien l’Allemagne ont pu s’en sortir à moindres coûts en vies humaines.
Non mais, de quoi j’me mêle
Le journaliste palestinien Salah Oudhs, qui a écrit un temps sur les colonnes d’un journal arabophone algérien, et qui serait réfugié en Allemagne actuellement, a commis une énormité sur les réseaux sociaux. Il s’est en effet prononcé contre le projet de nouvelle constitution algérienne sous prétexte que celle-ci vient officialiser Tamazight. Il s’agit là d’une condamnable et inacceptable ingérence dans les affaires internes de notre pays. Nous la condamnons avec force et regrettons cette imméritée hospitalité dont a joui cette individu pendant des années.
Énorme bourde de l’armée iranienne
L’armée iranienne a affirmé hier que 19 personnes avaient été tuées et 15 autres blessées lorsqu’un navire de guerre iranien a été touché accidentellement par un missile ami lors d’un exercice naval dans le golfe d’Oman. « Dimanche après-midi, lors d’un exercice mené par un certain nombre de navires de la marine dans les eaux de Jask et Chabahar (sud-est), le navire de soutien léger Konarak a eu un accident », a ajouté le communiqué publié sur le site internet de l’armée, qui a annoncé un nouveau bilan de de 19 morts et 15 blessés. Un précédent bilan a fait état d’un mort et des blessés. Fabriqué aux Pays-Bas, Konarak a été acheté par l’Iran avant la Révolution islamique de 1979. Pesant 447 tonnes et d’une longueur de 47 mètres, le navire est équipé de quatre missiles de croisière installés à bord, d’après la télévision d’Etat iranienne. En janvier, l’Iran avait abattu « par erreur » un Boeing ukrainien à destination de Kiev peu après son décollage de Téhéran, tuant les 176 personne s à bord, majoritairement Iraniens et Canadiens. Les forces armées ont reconnu le drame, affirmant qu’il était survenu alors que les défenses aériennes de l’Iran étaient en état d’alerte élevé après que la République islamique a tiré des missiles sur une base américaine en Irak en représailles à l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, tué dans une frappe de drone américaine à Baghdad le 3 janvier.
La justice ordonne la fermeture de Renault à Sandouville
La justice française a contraint jeudi le constrcuteur Renault à fermer son usine de Sandouville (Seine-maritime), en raison de mesures de protections jugées insuffisantes face au Covid-19 mais le groupe automobile français annonce qu’il va faire appel. Saisi par la CGT, le tribunal judiciaire du Havre condamne en référé Renault « à suspendre la reprise de la production » car celle-ci ne « permet pas d’assurer (…) la sécurité des travailleurs de l’usine face au risque lié au Covid-19 », selon l’ordonnance de référé révélée par le média normand Le Poulpe. L’usine, qui compte 1 848 collaborateurs, avait repris partiellement son activité le 28 avril après l’avoir arrêtée le 16 mars à cause de l’épidémie. Elle a été arrêtée jeudi après-midi jusqu’à nouvel ordre, selon la direction. La production est suspendue « le temps de la mise en place effective » de mesures comme « organiser et dispenser pour chacun (des) salariés avant qu’ils ne reprennent le travail une formation pratique et appropriée ».
L’optimisme d’Arkab
Le ministre de l’Énergie et président de la Conférence de l’OPEP, Mohamed Arkab, a récemment réaffirmé à Alger que le marché pétrolier retrouvera son équilibre au deuxième semestre de 2020, notamment à la faveur de la levée du confinement induit par la pandémie dU nouveau coronavirus (Covid-19) dans de nombreux pays. Dans une déclaration à la presse, en marge d’une réunion sectorielle tripartite consacrée à l’amélioration du débit internet et de la qualité des services de téléphonie, M. Arkab s’est dit « très optimiste quant au rééquilibrage du marché pétrolier au deuxième semestre de 2020 », estimant que « le déconfinement progressif entamé dans certains pays en Asie, en Europe et bientôt en Amérique s’accompagnera de la reprise de la demande ».