Les services de police de Mostaganem ont démantelé un réseau exploitant la période de confinement partiel, décrété en prévention contre l’épidémie du Covid 19, pour s’adonner au trafic de kif traité, a-t-on appris auprès de la sûreté de wilaya. Le chef de la cellule de communication et des relations publiques, le lieutenant Bachir Belkacem a indiqué à l’APS que le démantèlement de ce réseau a eu lieu lors d’un contrôle de police pour veiller au respect du confinement partiel. Ainsi, des policiers ont arrêté dans un quartier de Mostaganem une personne alors qu’elle tentait de prendre la fuite à bord d’une voiture transportant trois personnes, dont une femme, a-t-il ajouté. Le mis en cause a été arrêté en possession d’un sac à main dans lequel a été découverte une plaquette de kif, a-t-on fait savoir, soulignant que l’enquête a permis l’arrestation du fournisseur de drogue, qui se trouvait à bord d’un autre véhicule, en possession d’une deuxième plaquette de kif traité. Le reste des membres du réseau ont été également arrêtés, soit en tout quatre personnes âgées entre 27 à 55 ans. Une quantité de 712 grammes de kif, une somme de 50.000 DA et des téléphones portables ont été saisis, a-t-on indiqué.
Oum El-Bouaghi : saisie de plus de 550 comprimés psychotropes
Les services de police de la commune de Dhalâa (Oum El-Bouaghi) ont saisi 559 comprimés psychotropes et arrêté deux personnes impliquées, a indiqué vendredi la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya. La saisie a été effectuée suite à une opération de contrôle d’une voiture, sur un axe routier de la ville de Dhalâa, à bord duquel se trouvait deux personnes. L’opération a permis de découvrir cette quantité de substances hallucinogènes bien dissimulée, a relevé la même source. Les deux personnes arrêtées lors de cette opération sont issues de Batna et âgées de 20 et 33 ans, a-t-on encore détaillé. Après le parachèvement des procédures d’usage, les deux mis en cause seront présentés devant les instances judiciaires pour «contrebande de produits pharmaceutiques en utilisant un moyen de transport» et «exercice d’une activité pharmaceutique sans autorisation», selon la même source.
Tourisme : 96 % des destinations dans le monde imposent des restrictions sur les voyages
Un rapport de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), agence spécialisée des Nations-unies, montre que 96% des destinations dans le monde imposent des restrictions sur les voyages en raison de la pandémie de coronavirus. Ce rapport, consacré aux restrictions sur les voyages, montre l’ampleur de l’onde de choc du COVID-19 sur le tourisme mondial, alors que le secteur traverse une période de perturbations sans précédent. L’étude de l’OMT constate que la quasi-totalité des destinations dans le monde appliquent des restrictions sur les voyages depuis janvier 2020, y compris des interdictions totales de voyager, dans le cadre de leurs efforts pour enrayer la pandémie. L’OMT, en sa qualité d’institution spécialisée des Nations-Unies pour le tourisme, a effectué ces dernières années un suivi régulier de la facilitation des voyages et observé une tendance continue vers une plus grande ouverture. Cependant, le COVID-19 a donné un coup d’arrêt brutal à ce phénomène, selon un communiqué de l’OMT. D’après les études menées pour le nouveau rapport, environ 90 destinations ont fermé, totalement ou en partie, leurs frontières aux touristes, et 44 autres les ont fermées à certains contingents particuliers de touristes en fonction du pays de provenance. Cette étude globale de l’OMT montre une grande uniformité des interventions face au COVID-19 dans les différentes régions du monde. En Afrique, en Asie-Pacifique et au Moyen-Orient, 100 % des destinations ont adopté depuis janvier 2020 des restrictions liées au COVID-19. Dans les Amériques, 92 % des destinations ont pris des mesures analogues et cette proportion s’élève à 93 % en Europe (au 6 avril), ajoute-t-on de même source.
Erigé en «héros», un Britannique de 99 ans collecte 20 millions de livres
Un Britannique âgé de 99 ans est devenu un véritable «héros» dans son pays après avoir collecté plus de 20 millions de livres pour les soignants en parcourant 100 longueurs, de son jardin à l’aide de son déambulateur. Au moment où le pays compte près de 15.000 morts du Covid-19, l’histoire de ce vétéran de la Seconde Guerre mondiale, qui a servi en Inde puis en Birmanie, a mis du baume au cœur des Britanniques. Tom Moore s’était fixé comme objectif de marcher 100 longueurs de 25 mètres de son jardin du Bedfordshire, dans le centre de l’Angleterre, avant de fêter son centième anniversaire le 30 avril. Il comptait lever 1.000 livres sterling pour des associations de soutien aux employés du service public de santé, le National Health Service (NHS), les volontaires venus les aider et les patients. Mais la générosité du public a dépassé toutes ses attentes, grimpant en flèche et dépassant vendredi soir les 20 millions de livres, soit 23 millions d’euros. Jeudi, «Capitaine Tom» a accompli les derniers mètres en veste bardée de médailles et cravate, appuyé sur son déambulateur, entre deux rangées de militaires au garde à vous. «Je me sens bien et j’espère que vous allez tous bien», a déclaré cet ingénieur de formation au micro de la BBC.
Plus de 230 arrestations liées à la transgression du confinement partiel en une semaine à Aïn-Defla
Au total, 237 personnes ont été arrêtées par les services de sécurité à Aïn Defla du 10 au 16 du mois courant, pour avoir transgresser le confinement sanitaire partiel décrété par les hautes autorités du pays dans le cadre des efforts visant à circonscrire le Covid-19, a-t-on appris vendredi de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Dans le même contexte, huit permis de conduire ont été retirés par les forces de l’ ordre, en plus de la mise en fourrière de 13 véhicules et 4 motocyclettes pour avoir circulé sans motifs valables, a-t-on précisé de même source. Les contrevenants ont été emmenés aux postes de police en vue d’accomplir les procédures réglementaires inhérentes à leurs actes, avant leur présentation aux instances judiciaires compétentes, a-t-on signalé. Outre l’ aspect dissuasif, le plan d’action des services de sécurité comporte des campagnes de sensibilisation au profit des citoyens au sujet du bien-fondé du confinement, seul moyen à même de circonscrire la pandémie du Covid-19, a-t-on conclu de même source.
L’aspirine réduirait les risques de certains cancers de 40%
Des scientifiques italiens ont confirmé que l’aspirine réduisait le risque de certains types de cancer dans le système digestif, y compris ceux du foie et du pancréas, qui sont particulièrement fatals, selon une étude publiée dans Annals of Oncology. «Prendre de l’aspirine une ou deux fois par semaine pourrait réduire le risque de développer certains cancers de presque 40%», ont affirmé des chercheurs de l’Université de Milan, qui ont publié leur étude le 1er avril dans Annals of Oncology. Ils ont analysé 113 articles scientifiques sur le cancer. Ils se sont particulièrement concentrés sur ceux dans le système digestif: intestin, estomac, foie, vésicule biliaire, pancréas, etc. Ils ont observé que la prise régulière d’un ou deux comprimés d’aspirine était associée à une réduction significative des cancers étudiés. Les probabilités de développer un cancer de l’intestin se réduisent ainsi de 27%. Le chiffre passe à 33% pour l’œsophage, à 36% pour l’estomac, et à 22% pour le pancréas. Concernant le cancer colorectal, plus la dose d’aspirine est élevée, plus le risque de cancer se réduit.
