Accueil RÉGIONS Annexe Institut Pasteur de Ouargla : 49 000 scorpions collectés en 2019

Annexe Institut Pasteur de Ouargla : 49 000 scorpions collectés en 2019

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Quelque 49.000 scorpions ont été collectés dans la wilaya d’Ouargla durant l’année en cours et remis à l’annexe de l’Institut Pasteur pour l’extraction de leur venin, a appris mercredi l’APS du directeur de cet établissement public.

Ce chiffre «record», permettant de produire près de 31 grammes de venin de «haute qualité» pour la confection du sérum antidote, est le plus important du nombre global de scorpions, soit 62.000, capturés cette année à l’échelle nationale, a affirmé Mohamed Ali. Les différentes campagnes de collecte de scorpions effectuées durant la période estivale, notamment par l’association de wilaya d’Ouargla de lutte contre l’envenimation scorpionique et par des bénévoles, ont contribué à diminuer la prolifération de cet insecte nuisible et, ainsi, le nombre de cas de piqûres, parfois mortelles, a-t-il souligné. L’extraction du venin de scorpion dont a besoin l’Institut Pasteur à Alger pour la fabrication de sérum anti-venin a été lancée au niveau de l’annexe d’Ouargla en mai dernier, a rappelé M. Ali. L’annexe de l’Institut Pasteur, implantée au niveau de la zone des équipements publics (périphérie Ouest de la ville d’Ouargla), a bénéficié d’une opération d’extension afin d’introduire de nouvelles activités en rapport avec les analyses médicales, la vaccination et autres, a-t-il fait savoir. L’envenimation scorpionnique constitue une préoccupation majeure du secteur de la santé, sachant que quelque 50.000 cas sont recensés chaque année, surtout dans les wilayas du sud du pays. Plus de 2.500 piqûres de scorpions, dont sept (7) cas mortels, ont été enregistrées en 2018 à Ouargla, selon le service de la prévention à la Direction locale de la santé et de la population (DSP). La wilaya d’Ouargla est considérée comme un des foyers de prolifération de l’andorctonus Australis, l’une des espèces de scorpions les plus dangereuses pour l’homme et responsables du plus grand nombre de piqûres et de décès, a-t-on fait savoir. Pour la DSP, la prévention reste le meilleur moyen de lutte contre l’envenimation scorpionique, en veillant à l’éloignement de tous les amas d’ordures ménagères et de déchets inertes aux alentours des habitations, en plus de la garantie de l’éclairage public. Ceci, en plus d’éviter les thérapies traditionnelles en cas de piqûres de scorpion, ajoute la DSP tout en recommandant d’évacuer au plus vite la personne victime de piqûre de scorpion vers le centre de soin le plus proche afin de bénéficier d’une prompte prise en charge médicale.

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