Les services de la Police ont arrêté et placé sous mandat de dépôt samedi dernier un magistrat à la chambre chargé des affaires de la famille près le tribunal de Saïda pour avoir «accepté un avantage non mérité», a-t-on appris lundi auprès du parquet général de la Cour de la wilaya. L’arrestation du magistrat fait suite à une plainte déposée jeudi dernier par une femme auprès de la police contre une personne qui lui a proposé une intervention dans un procès de vol en échange d’une somme de 30 000 DA, perçue comptant, et une autre de 100 000 DA plus tard, a-t-on indiqué de même source. La plaignante, a-t-on relevé, avait fixé un rendez-vous pour la remise du montant convenu par l’intermédiaire d’une tierce personne qu’elle avait rencontré à Saida à bord d’un véhicule. Pris au dépourvu par les policiers, le mis en cause s’est avéré un magistrat à la chambre des affaires de famille près le tribunal de Saida. Les éléments de la police ont retrouvé un montant précis à l’intérieur du véhicule que la femme avait affirmé le lui avoir remis. Le magistrat arrêté a nié avoir reçu la somme retrouvée à l’intérieur de sa voiture, prétendant que son voisin lui avait demandé de rencontrer cette femme, a-t-on indiqué. L’enquête diligentée par les policiers a permis d’identifier le second accusé qui fut arrêté lundi pour les chefs d’inculpation d’escroquerie et de complicité en attendant de le présenter devant la justice. Cette affaire, dont l’enquête est en cours, sera traitée au niveau du tribunal de Hassasna (wilaya de Saida).
Six blessés dans un accident de la circulation à Relizane
Six (06) personnes ont été blessées, lundi, dans un accident de la circulation survenu sur le territoire de la commune de Mendes (35 Km au sud de la wilaya de Relizane), a-t-on appris auprès du chargé de l’information des services de la Protection civile. Dans une déclaration à l’APS, le lieutenant Abbes Khamellah a indiqué que l’accident a eu lieu à l’entrée ouest de la commune de Mendes au niveau de la RN23 suite au renversement d’un taxi. Les agents de la protection civile sont intervenus pour prodiguer les premiers soins aux blessés (21 à 63 ans) et évacuer les cas graves vers la polyclinique de Mendes, a ajouté la même source. Pour leur part, les services de sécurité ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de cet accident.
EHU d’Oran : le dispositif numérique de radiologie à l’arrêt suite à un acte de sabotage
Le dispositif numérique de radiologie du service des urgences médico-chirurgicales de l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) «1er novembre» d’Oran a fait l’objet d’un sabotage causant son arrêt depuis mercredi dernier, a-t-on appris lundi auprès de cet établissement de santé. Selon un rapport de l’expert en maintenance lié par un contrat avec l’hôpital, il a été constaté en ouvrant cet appareil pour réparer la panne que des fils ont été débranchés volontairement. à la lumière de ce rapport, la direction générale de l’EHUO a déposé une plainte contre X auprès du procureur de la République, a-t-on fait savoir.
Un quadragénaire décède dans l’incendie d’un appartement à Oran
Un quadragénaire a trouvé la mort dans un incendie déclaré mardi aux premières heures de la matinée dans une habitation à Oran, a-t-on appris des services de la Protection civile. Les agents de la Protection civile ont réussi à maitriser le sinistre déclaré, à 2h30, dans une chambre d’un logement de type F3, situé au 3ème étage d’un bâtiment de quatre étages à Haï Sanawber (ex-Planteurs). Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de l’incendie
Hassen Rabehi reçoit la directrice du bureau de l’UNESCO pour le Maghreb
Le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassen Rabehi, a reçu lundi à Alger la directrice du bureau de l’UNESCO à Rabat et représentante de cette organisation auprès de l’Algérie, de la Tunisie et de la Mauritanie, Golda EL Khoury, avec laquelle il a passé en revue les «projets culturels communs» entre l’Algérie et l’UNESCO. «Les entretiens ont porté sur les projets culturels entre l’UNESCO et l’Algérie et bien d’autres dans le domaine de la communication et de l’information outre le rôle de la culture dans le développement et le renforcement de la confiance des jeunes en leur identité» a indiqué Mme. El-Khoury, affirmant que son bureau «a de grands projets en Algérie» sans fournir davantage de détails.
Mme. El-Khoury est actuellement en visite à Alger dans le cadre de sa participation à la réunion internationale sur la mise en oeuvre de la convention UNESCO de 2005 relative à la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, ouverte aujourd’hui à Alger jusqu’au 02 octobre prochain. Pour sa part, M. Rabehi a affirmé que Mme. El Khoury était en Algérie pour prendre connaissance «des atouts de l’Algérie» dans le domaine culturel de manière «réelle et scientifique» mais aussi pour «échanger les vues» avec les responsables algériens sur tout ce qui est lié aux projets que compte proposer l’UNESCO à l’Algérie. L’Algérie a-t-il poursuivi, accorde une importance majeure à sa relation avec l’UNESCO», soulignant le «besoin de l’Algérie en expertises de cette organisation en vue d’accompagner les experts algériens pour redynamiser le secteur de la Culture et préserver le legs culturel».
Espagne : plus d’obstacle à l’exhumation de Francisco Franco
La Cour suprême espagnole, qui a donné la semaine dernière son feu vert à l’exhumation de Francisco Franco de son mausolée, a levé un dernier obstacle pouvant la remettre en cause, selon le texte complet de sa décision publié lundi. La plus haute instance judiciaire du pays avait rejeté mardi dernier le recours présenté par les descendants de l’ancien général pour tenter d’empêcher son exhumation du «Valle de los Caidos», son mausolée situé près de Madrid. Cet arrêt validait la décision du gouvernement d’exhumer Franco et de le réinhumer dans le cimetière plus discret d’El Pardo, au nord de Madrid, où est enterrée son épouse. Sa famille voulait l’inhumer dans la cathédrale de l’Almudena, au cœur de la capitale. Mais il restait toutefois un obstacle juridique : la suspension il y a plusieurs mois par un juge administratif madrilène d’un permis municipal pour ouvrir la tombe de Franco. Dans sa décision de mardi dernier publiée in extenso lundi, la Cour suprême juge qu’un tel permis n’est pas nécessaire car il ne s’agit pas de travaux d’envergure mais «tout simplement de soulever la pierre tombale, d’extraire la dépouille et de remettre le pavement original» dans la basilique où est inhumé Franco. Selon un porte-parole de la Cour suprême, après cette décision de la Cour le juge administratif madrilène «devra classer» sa procédure. De plus, toujours selon le porte-parole, le Conseil des ministres n’a plus à prendre de nouvelle décision officielle pour mener à bien l’exhumation mais seulement à en fixer la date.