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DÉTENUS D’OPINION DU 22 FÉVRIER : Le CNLD dénonce une lenteur de l’instruction judiciaire

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Sabrina Malek

La question de libération des détenus d’opinion du mouvement populaire et pacifique continue d’alimenter la chronique ces derniers jours. En effet, après la libération de Sabrina Malek, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) continue de militer pour atteindre ses objectifs, notamment à travers l’élaboration d’un plan d’action.
Le CNLD a tenu, entre autres, à dénoncer la lenteur de l’instruction judiciaire et dans le traitement de l’ensemble de ces prévenus. À travers un communiqué de presse diffusé, hier, le CNLD a d’abord salué « la mobilisation des citoyens et du collectif des avocats de la défense des détenus, dans la matinée de lundi au tribunal de Sidi M’hamed pour soutenir Sabrina Malek, arrêtée lors de la marche du vendredi 30 Août à Alger pour port du drapeau Amazigh, et libérée sans comparution ». Par la suite, le CNLD n’a pas manqué de répondre au ministère de la Justice qui a tenté récemment de démentir les accusations qui l’ont visé quant aux conditions de détention de l’élue de l’APW de Tizi-Ouzou, Samira Messouci, à la prison d’El Harrach. Pour le Comité, le département de Belkacem Zeghmati n’a fait que confirmer les pressions qu’a subies celle-ci. « Le communiqué du ministère de la Justice, adressé le 31 Août à l’APS, a évité de parler sur les mauvaises conditions de l’ensemble des détenus, les rédacteurs de ce communiqué ont confirmé les pressions et chantage exercés par l’administration pénitentiaire d’El Harrach sur Samira Messouci, en détention arbitraire depuis le 30 juin», peut-on lire sur le document du CNLD.
«Les tentatives répétées de cette administration d’imposer à Samira Messouci le port du hijab puis du khimar comme condition pour accéder aux soins, avant de se rétracter au port d’un voile uniquement le jour de sa présentation devant le tribunal de Sidi Mhamed ne sont que des signes annonciateurs d’une République islamique couplée à une dictature militaire », a dénoncé le CNLD.
À ce titre, la même source a rendu hommage « à tous les avocats qui se sont constitués pour la défense des détenus d’opinion du 22 février et qui n’ont ménagé aucun effort pour mettre de la pression sur les responsables de la prison d’El Harrach en alertant l’opinion publique sur toutes les conditions de détention».
Plus loin, le CNLD a dénoncé «encore une nouvelle fois ces graves dérives de ce ministère de la Justice et l’administration de la prison d’El Harrach notamment dans la lenteur de l’instruction judiciaire et dans le traitement de l’ensemble des détenus. »
Pour conclure, le Comité a appelé « l’ensemble des Algériennes et Algériens, à rejoindre le sit-in qui aura lieu, le jeudi 5 septembre devant le tribunal de Sidi M’Hamed, où seront présentés à 10 h devant le juge d’instruction, quatre des détenus du port du drapeau Amazigh, à savoir Samira Messouci, Chalal Amokrane, Aouici Mustapha et Kichou El-Hadi. »
Lamia Boufassa

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