Le FLN, parti du président de la République, et le RND, formation du Premier ministre Ahmed Ouyahia, ainsi que les deux partis alliés du gouvernement, MPA et TAJ, se sont entendus de tenir leur première réunion le 18 novembre prochain. La principale mission est de formaliser leurs relations dans le cadre d’une coalition de soutien au président de la République en vue de la présidentielle de 2019. Les leaders de ces quatre partis ; Djamel Ould Abbés, SG du FLN, Ahmed Ouyahia, SG du RND, Amar Ghoul, président de TAJ et Amara Benyounès, président du MPA, ont conclu mercredi dernier un accord de principe lors d’une réunion de coordination tenue au Palais du gouvernement. Les discussions ont porté sur le prochain grand rendez-vous électoral. Ces partis de la majorité présidentielle ont annoncé officiellement leur soutien pour un nouveau mandat au président Bouteflika. La date de la prochaine réunion a été confirmée par un dirigeant du MPA, jeudi dernier en marge d’une plénière à l’APN, qui a cependant précisé que la rencontre se tiendra au siège du FLN, sur les hauteurs d’Alger. «La coalition tiendra désormais une réunion le premier mercredi de chaque mois pour coordonner les actions à la veille des élections présidentielles », a déclaré Cheikh Barbara, président de groupe parlementaire dU MPA à l’Assemblée. Les quatre chefs politiques ont décidé de formaliser leurs relations dans le cadre d’une coalition de soutien –qui existait déjà en 2014 – au président de la République et aussi mobiliser en perspective de la prochaine échéance présidentielle, a ajouté Cheikh Barbara. Le MPA (Mouvement populaire algérien) avait exprimé des réserves sur l’initiative du FLN, lancée en été dernier, pour constituer un «Front populaire solide» en vue de défendre les réalisations et acquis de 20 ans de règne de Bouteflika et l’appeler ainsi à «poursuivre son oeuvre». Soutien du président de la République, Amara Benyounès, président du MPA, s’est défendu qu’il est un allié du Président et non pas d’un autre parti, ajoutant dans un entretien à TSA que «le moment venu, le Président sait bien les parties sur lesquelles il peut compter». Interrogé jeudi dernier sur l’initiative de «Front populaire solide», Cheikh Barbara s’est contenté de dire que «le Front aura peut-être un rôle à jouer dans l’avenir. Mais pour l’Alliance, elle existe depuis environ cinq ans».
Hamid Mecheri
