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TOUJOURS EN FUITE, L’EX-P-DG DE SORFERT, ET DEUX AUTRES ACCUSÉS, ONT VU LEUR PEINE AGGRAVÉE PAR LA COUR D’ORAN L’Égyptien Amr Hassaballah écope de 10 ans de prison

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Le verdict à l’encontre des trois accusés dans l’affaire Sorfert, impliqués dans le transfert illicite de 16 millions de dollars à l’étranger, sera connu le 21 novembre prochain. Les mis en cause risquent des peines de 10 à 7 ans de prison ferme, assortie d’une amende allant jusqu’au double du montant détourné. Comme nous l’avions rapporté dans notre édition du 29 octobre dernier, le dossier judiciaire de l’affaire Sorfert, impliquant l’ex- P-DG de cette joint-venture algéro-égyptienne, Amr Hassaballah, dans le détournement de 16 millions de dollars, a été rouvert à la Cour d’appel d’Oran. En état de fuite, le ressortissant égyptien, activement recherché après un mandat d’amener international lancé par la justice algérienne, a écopé d’une nouvelle peine de 10 ans de prison ferme, prononcée jeudi par le ministère public, après une première initialement fixée à 5 ans. Sa compatriote, Karina Rabia Farah, alors directrice juridique de cette société, impliquée également dans cette affaire, a hérité de la même peine, alors qu’un troisième accusé, un transporteur de son état, a écopé de 7 ans de prison ferme. Ces peines d’emprisonnement sont assorties d’une amende d’environ 32 millions de dollars, soit le double du montant transféré illégalement à l’étranger. Il serait bon de rappeler que, dans la dernière séance judiciaire en date ouverte pour ce procès- le 5 mars dernier- Amr Hassaballah a été condamné par le Pôle pénal spécialisé d’Oran à 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 27,7 millions de dinars. Sa compatriote, Karina Rabia Farah, elle, a écopé de 2 ans pour une amende du même montant. Quant au transporteur en question, il a hérité d’une peine initiale d’un an de prison et d’une amende de 200.000 dinars algériens. Encore une fois, le tribunal d’Oran a confirmé avoir lancé un mandat d’amener international contre l’Egyptien Hassaballah. Un état de fuite qui a pesé lourdement sur le cours du procès, dont la peine retenue à son encontre est aggravée par le ministère public. Ce scandale financier, lourd de plusieurs millions de dollars, avait éclaté en 2012, lorsque le Pôle judiciaire d’Oran a ouvert une enquête pour chercher après 300 millions USD, transférés illégalement à l’étranger. Le coup était parti après le refus du commissaire aux comptes de cette société de valider un certain nombre d’opérations suspectes, faite alors par la direction générale de Sorfert.
Farid Guellil

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