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L’auteur et ancien ministre, Kamel Bouchama au « Courrier D’Algérie » : « Les jeunes doivent s’impliquer obligatoirement pour connaître l’histoire de leur pays »

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Rencontré, avant-hier, au standilleurs, il juge nécessaire que les jeunes s’impliquent, obligatoirement pour connaître l’histoire de leur pays. L’auteur revient aussi, lors de cette rencontre, sur les deux livres qu’il a présentés à l’occasion de la 23e édition du Salon international du livre d’Alger «Sila 2018 ».

Le Courrier d’Algérie : Vous avez présenté, avant- hier, à l’occasion de la 23e édition du Salon international du livre d’Alger (Sila 2018), deux beaux livres ; parlez-nous brièvement des titres de ces livres ?
Kamel Bouchama : Effectivement, j’ai présenté deux livres à l’occasion du Sila , le premier intitulé «Beihdja Rahal, la félicité du répertoire andalou» et le second coffret «La trilogie, la glorieuse épopée de nos ancêtres» composé de trois tomes, le premier tome intitulé «De Iol à Caesarea à ….Cherchell», les avatars historiques d’une cité millénaire, le deuxième est aussi intitulé «La Clé d’Izmis», mémoires anachroniques de l’Andalousie perdue et le dernier tome, bien sûr intitulé «Les algériens de Bilâd es-Shâm». Tous ces livres ont été édités par (ENAG éditions) et c’est grâce à cette maison d’édition qu’ils ont pu voir le jour.

Comment vous est venue l’idée d’écrire sur «Beihdja Rahal »?
Dans ce livre sur Beihdja Rahal (en trois chapitres), j’évoque sa biographie, son parcours artistique, son enfance et son éducation dans les principales écoles musicales, ses débuts dans l’interprétation, son entrée officielle en scène, son premier album, ….En fait, je voulais, vraiment faire ce livre, et l’idée de ce travail m’est venue à l’esprit lors de mes rencontres (familiales) avec elle ; on se voyait, pratiquement , souvent quand elle venait en Algérie. On discutait tout le temps ….. Un jour je lui ai proposé cette idée de faire un livre sur elle … elle a accepté et elle m’a dit «Oui… si tu peux»… (rires) ; depuis ce temps là, j’ai commencé à travailler et à chercher sa biographie… elle m’a aidé en m’envoyant aussi ses photos et à chaque fois que je progressait et terminait un chapitre, je l’envoyait à «Beihdja Rahal» pour qu’elle me fasse quelques rectifications … je ne voulais absolument pas imposer mon style et mon point de vue en écrivant le texte, il fallait que je la voyais à chaque fois pour qu’elle m’apporte encore des précisions sur sa vie.

Pourquoi avez-vous choisi cette chanteuse ?
Je l’estime beaucoup … Cette dame est une grande musicienne et interprète.

D’après ce que j’ai compris, vous êtes aussi influencé par l’andalou ?
Absolument, j’ai baigné dans cette ambiance musicale depuis mon jeune âge . De même, on ne peut pas se détacher facilement de nos styles, même si la modernité nous a imposé, énormément d’autres styles musicaux que nous apprécions, bien sûr, mais moi, je garde toujours mon style.

Aussi, vous avez présenté votre deuxième livre « La trilogie, la glorieuse épopée de nos ancêtres » au « Sila » ; quels sont les grands axes de votre ouvrage ?
Comme je vous l’ai dit auparavant , ce livre est un coffret composé de trois tomes. Dans le premier intitulé «De Iol à Caesarea à ….Cherchell», les avatars historiques d’une cité millénaire, je raconte l’histoire de notre pays avant l’ère de «Jésus Christ», depuis que Cherchell était la capitale de la Maurétanie. De même, je relate à travers ces histoires le parcours du roi Juba II. Ce dernier était jalousé par les chefs romains et les chefs de la Grèce parce qu’il était un grand savant.
Pour ce qui est du deuxième tome «La Clé d’Izmis». En fait, «Izmis» est un nom que j’ai inventé dans l’histoire. Ce personnage était un jeune berbère «de chez nous». Il est parti avec «Tariq Ibn Ziyad» à la conquête de l’Andalousie. Dans ce livre, je raconte aussi les histoires de l’Andalousie perdue et sur «Grenade», «Cordoue», ….et concernant, le troisième tome
«Les Algériens de Bilâd es-Shâm», je relate, aussi l’histoire des Algériens qui ont quitté leurs pays pour le Moyen-Orient,la Syrie. Et je mets aussi la lumière sur les événements historiques en cette période. Je tiens à souligner, entre autre que pour faire ces ouvrages je me suis basé sur des recherches car on ne peut pas raconter des histoires aux gens sans le recours à la recherche.

Est ce qu’il est important, aujourd’hui d’écrire sur l’histoire ?
Oui, c’est très important d’écrire sur l’histoire pour dire les vérités. Moi, par exemple, j’ai écris des réalités sur l’Émir Abdelkader qui ne sont pas connues par les Algériens…. l’Émir Abdelkader était un grand héros …il était, aussi la cause de la construction du canal de Suez.

Ecrire ce genre de livres, est-il un devoir de mémoire pour les nouvelles générations ?
Oui, absolument, les jeunes doivent s’impliquer, obligatoirement, pour connaître l’histoire de leur pays. Il faut également leur dire que notre histoire recèle des moments glorieux, des évènements et des faits sublimes qu’ils doivent connaître.
Entretien réalisé par : Mehdi Isikioune

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