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Le chef de la diplomatie italienne sur la Conférence internationale sur la Libye : Khalifa Haftar et Angela Merkel y seront présents

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Le ministre italien des Affaires étrangères, Enzo Moavero Milanesi, a confirmé la participation du maréchal Khalifa Haftar, à la Conférence internationale sur la Libye, prévue les 12 et 13 novembre prochains, à Palerme, Italie. Indiquant que cette rencontre « impliquerait des acteurs clés, tant en Libye qu’en dehors », annonçant également la présence de la chancelière allemande, Angela Merkel.

Seront aussi présents au rendez-vous international de Palerme sur la Libye, de hauts responsables, représentants la Fédération de Russie, les Etats-Unis, et la France, selon le chef de la diplomatie italienne, Enzo Moavero, lors de ses déclarations aux médias, en marge d’une conférence tenue, à Florence, ville italienne. Rappelant que la réunion aura lieu à Palerme, la capitale de la Sicile, les 12 et 13 novembre prochains, le ministre italien des affaires étrangères a indiqué que cette Conférence «impliquerait des acteurs clés, tant en Libye qu’en dehors» avant d’ajouter que « la chancelière allemande Angela Merkel fera partie des dirigeants étrangers qui assisteront à la réunion » et de préciser que « les Etats-Unis, la Russie et la France se sont engagés à envoyer des représentants de haut niveau » a-t-il déclaré. Sur la participation du maréchal Khalifa Haftar, qui vient de lancer, jeudi dernier, une nouvelle opération militaire dans le sud du pays, selon les médias locaux et étrangers, le chef de la diplomatie italienne a annoncé qu’ «il faudrait qu’il soit présent, là-bas à Palerme, et il nous a assurés qu’il serait présent » et d’ajouter «alors nous comptons sur ce fait. » a-t-il lancé. Les propos du chef de la diplomatie italienne interviennent au lendemain de la rencontre de Moscou, entre le président russe, Vladimir Poutine et le premier ministre italien, en visite officielle en Russie, lors de laquelle, la crise libyenne et la Conférence internationale de Palerme sur la Libye ont figuré parmi les questions essentielles abordées, à cette occasion, par les deux hommes. Le représentant du président russe pour le Proche-Orient, Mikhaïl Bogdanov a pointé du doigt des pays occidentaux, notamment la France, même s’il ne l’a pas citée, en se disant convaincu que «la courte vision politique des Occidentaux a transformé la Libye en un refuge pour un terrorisme encore plus dangereux». Une menace qui fait craindre le pire pour le peuple libyen et des acteurs de la scène libyenne, sur fond du chaos politico-institutionnel et sécuritaire dans lequel le pays a été plongé, il y a plus de sept ans et que des interférences étrangères, notamment de pays occidentaux, ceux des monarchies du Golfe, notamment les Emirats arabes unis (EAU) et de la Turquie, alimentent les divergences entre acteurs libyens, à l’origine des blocages dont souffre le dialogue-inter-libyen. Pour des observateurs de la scène libyenne, toute tentative de la stabilisation de la Libye est tributaire des interférences directes et indirectes d’acteurs étrangers, dont ceux susmentionnés, d’où la persistance des craintes des Libyens, et d’une opinion régionale et internationale de voir la Libye atteindre le point de non-retour.
Karima Bennour

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