Dans son incapacité d’atteindre les objectifs de guerre fixés depuis le 7 octobre et encore moins à maîtriser la situation à Ghaza, sur le terrain militaire ni celui des négociations, l’entité sioniste s’enfonce dans l’action génocidaire qu’elle a lancée contre la population palestinienne avec le soutien des États-Unis et leurs alliés.
Les frappes sionistes contre la bande de Ghaza se poursuivaient, mardi, au 81e jour de l’agression contre l’enclave palestinienne, faisant davantage de martyrs et de blessés parmi les Palestiniens, rapporte l’agence de presse palestinienne, Wafa. Au moins 20 674 Palestiniens sont tombés en martyrs et 54 536 autres ont été blessés depuis le début le 7 octobre dernier, de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et les territoires occupés, a annoncé lundi le ministère palestinien de la Santé. Le camp de réfugiés de Nour Shams, à l’Est de Tulkarem, a été déclaré « zone militaire » par les forces d’occupation. D’après Al-Mayadeen, l’armée d’occupation sioniste a arrêté, hier mardi à l’aube la dirigeante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Khalida Jarrar, après qu’une force militaire sioniste a pris d’assaut la ville d’Al-Bireh, proche de Ramallah. Elle a été arrêtée après une perquisition dans sa maison. Jarrar est considérée comme la dirigeante, la plus éminente du FPLP et a été élue membre du précédent Conseil législatif palestinien. La même source indique que son arrestation s’inscrit dans le cadre de la vaste campagne d’arrestations et de raids menée par l’occupation sioniste contre les Palestiniens de Cisjordanie, dont l’intensité s’est accrue depuis le 7 octobre dernier. Khalida Jarrar universitaire et chercheuse sur les affaires des prisonniers, avait été libérée en septembre 2021, après deux ans de détention. Dans la même campagne d’arrestation quotidienne lancée par l’occupation, le journaliste Hamad Taqatqa a été arrêté dans son domicile dans la ville de Beït Fajjar, au sud de Bethléem, hier, à l’aube. Dans ce contexte, l’ancien chef d’état-major général de l’armée sioniste, Dan Halutz, cité par Al-Mayadeen, a reconnu qu’ »Israël a perdu la guerre, et la seule victoire qui sera obtenue est le renversement du Premier ministre Benjamin Netanyahu ».
La presse US : « Biden a donné un chèque à blanc à Natanyahu »
Al Mayadeen rapporte que la description que fait Responsible State Craft, un magazine publié par l’American Quincy Institute, de la politique étrangère du président américain Joe Biden pour 2023 qu’il résume en un mot: un « échec ». Pour le magazine, le bilan de la politique étrangère de l’administration Biden en 2023 était plein de pertes pour les États-Unis. Ce n’est pas un motif de fierté pour Biden, surtout à l’approche des élections présidentielles de 2024, estime le magazine qui souligne que les États-Unis seront plus stressés à la fin de 2023 qu’ils ne l’étaient au début de l’année, dans la mesure où Biden « a obtenu très peu de succès politiques ». Le magazine a également souligné qu’il n’y a pas eu de catastrophe majeure, durant presque toute l’année 2023, mais que cela a changé au cours des deux derniers mois. C’est à ce moment-là que Biden a donné un chèque à blanc au Premier ministre de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahu, pour lancer une longue guerre dans la bande de Ghaza, fait observer le magazine, cité par Al Mayadeen. Responsible State Craft a fait constater que le soutien à la guerre menée par l’entité sioniste avait exposé les forces américaines en Irak et en Syrie à plusieurs attaques et les risques pour les navires américains en mer Rouge ont augmenté en raison des attaques au Yémen. Le magazine souligne que l’instinct du président Biden à soutenir l’entité sioniste jusqu’au bout a accru les risques de déclenchement d’une guerre plus vaste. « Cela a mis les forces américaines en danger », a ajouté le magazine qui relève que le soutien américain à l’entité sioniste a lié Washington à une campagne de bombardements et à un siège punitifs aveugles poussant des centaines de milliers de civils palestiniens dans des conditions de famine.
M’hamed Rebah
