Accueil ACTUALITÉ 7e SOMMET DU GECF : Le gaz, levier de la transition énergétique

7e SOMMET DU GECF : Le gaz, levier de la transition énergétique

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La place du gaz dans le processus de transition énergétique reste une préoccupation majeure de l’Algérie. Le président Abdelmadjid Tebboune l’a souligné en souhaitant  que le 7e Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), prévu à Alger du 29 février au 2 mars, permette d’approfondir le dialogue sur cette question et sur  les moyens de renforcer la coopération et le partenariat en faveur d’une exploitation optimale de cette ressource.
Dans une allocution lue en  son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et de la nationalisation des hydrocarbures dans la wilaya de Timimoun, le président Tebboune a rappelé que l’Algérie « s’est engagée à accompagner le processus de transition énergétique réussi et à se positionner en tant qu’acteur clé dans la production de l’électricité, l’intensification du reboisement et la biodiversité ». Quelques jours seulement nous séparent de la tenue du 7e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du GECF, événement majeur dans l’actualité mondiale et dont les préparatifs ont fait l’objet jeudi 15 février d’une réunion présidée par le président Tebboune. Pour l’analyste énergétique britannique Gaurav Sharma, à travers la déclaration d’Alger qui sanctionnera ses travaux, le Sommet  devrait envoyer « un message fort » quant au rôle crucial du gaz naturel comme source d’énergie propre et fiable tout, en équilibrant avec les discussions plus larges sur la réduction des émissions de carbone en perspective de la COP29 prévue en Azerbaïdjan » fin 2024, a-t-il déclaré à l’APS. Il a relevé que le rôle de l’Algérie s’est renforcé ces dernières années sur le marché gazier international et devrait se consolider davantage. Gaurav Sharma rappelle que le GECF « est une force sur laquelle il faut compter » vu que ses pays membres détiennent plus de 70% des réserves mondiales prouvées de gaz naturel, et 60% des exportations de GNL, l’expert a indiqué que la position de cette organisation « est sans égal », sur la scène internationale, même si elle constitue un espace de dialogue et de défense de l’industrie du gaz naturel, et ne fixe pas les niveaux de production, contrairement à l’Opep. Des économistes, cités par l’APS, se sont prononcés sur ce Sommet, pour souligner, particulièrement, la nécessité de renforcer la coordination entre les membres du GECF afin de faire face aux défis des marchés internationaux, notamment en ce qui concerne le rôle futur de cette ressource dans le mix énergétique. Les experts participant à un duplex entre « Radio Algérie internationale » et la radio russe « Radio Sputnik », ont affirmé que la situation actuelle des marchés internationaux de l’énergie en général, et du gaz naturel en particulier, exigeait des participants au 7e Sommet du GECF, d’oeuvrer à renforcer la coordination à tous les niveaux, notamment institutionnel, technique et opérationnel. Ainsi l’expert libanais, Imad Akkouche, estime que « c’est dans l’intérêt des participants à ce Sommet de parvenir à un consensus, autant que faire se peut, autour d’une vision commune en vue de faire face aux grands défis présents sur le marché, y compris la production, la tarification et la modernisation des techniques utilisées ».
L’expert libanais a souligné que l’Algérie était à même d’occuper, à l’avenir, une position axiale en matière d’exportation du gaz naturel, eu égard à ses exportations, mais aussi au corridor qu’elle assure pour les exportations des États de l’Afrique de l’Ouest vers l’Europe, affirmant que ce corridor « sera à la fois efficace et peu coûteux pour les européens ». Pour sa part, l’économiste algérien, Mahfoud Kaoubi, cité par la même source, estime que le prochain sommet connaîtra un travail intensif visant à rapprocher les visions et à formuler des stratégies pratiques unifiées afin de répondre aux nouvelles exigences du marché international, en sus de consolider les bases de dialogue avec les pays consommateurs en vue d’assurer l’approvisionnement au niveau mondial et maintenir l’équilibre du marché.
M’hamed Rebah 

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