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78E SESSION ORDINAIRE DE L’AG DE L’ONU : Le président Tebboune à pied d’œuvre à New York

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Le Président Abdelmadjid Tebboune est à New York (États-Unis), pour participer aux travaux de la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU.
Hier, à l’aéroport international d’Alger « défunt Président Houari-Boumediène », le Président de la République a été salué à son départ, par le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane, le général d’Armée, Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) et le Directeur de cabinet à la Présidence de la République, Mohamed Ennadir Larbaoui. En juin dernier, dans un message au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, suite à l’élection de l’Algérie en qualité de membre non-permanent au Conseil de sécurité, le président Abdelmadjid Tebboune, rappelait que le respect des principes et idéaux de la Charte des Nations unies « occupe une place centrale dans la doctrine de la politique extérieure algérienne ». Il assurait que « l’Algérie, guidée par ses principes enracinés dans son histoire et puisés de sa Glorieuse révolution, ne ménagera aucun effort pour contribuer, de manière dynamique et de concert avec l’ensemble des États membres, à la consolidation et à la consécration des principes et valeurs sacrés de la Charte des Nations unies, et à la réalisation des nobles objectifs pour lesquels cette organisation a été créée ». « L’Algérie a de tout temps œuvré au renforcement de la coopération et de l’amitié entre les pays aux niveaux régional, continental et international, et à la consolidation du principe du règlement pacifique des conflits », avait-il ajouté, relevant que cela lui a permis de « contribuer aux efforts internationaux pour la résolution de nombreuses crises régionales et internationales par le dialogue et la médiation pacifiques ». Cette  constante de la politique internationale de l’Algérie a été traduite dans la position sur la situation au Niger et l’insistance sur un règlement pacifique de cette crise et le non recours à l’ingérence extérieure armée contre le Niger. Au début de cette année, en février, dans son allocution au 36e Sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, le président Tebboune réaffirmait l’attachement de l’Algérie au droit légitime de l’Afrique à accéder à la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Il avait souligné son engagement à œuvrer sans relâche pour faire entendre la voix du continent et ses revendications légitimes. Pour rappel, l’Assemblée générale est le principal organe délibérateur, décisionnaire et représentatif des Nations unies. Les 193 États membres de l’ONU y sont représentés, ce qui en fait le seul organe de l’ONU offrant une représentation universelle. Chaque année au mois de septembre, les États membres au complet se réunissent à l’Assemblée générale à New York pour sa session annuelle et pour le débat général au cours duquel de nombreux chefs d’État prennent la parole. Les décisions sur certaines questions importantes, telles que les recommandations relatives à la paix et à la sécurité, l’admission de nouveaux membres et les questions budgétaires, sont prises à la majorité des deux tiers des États membres, mais les décisions sur les autres questions sont prises à la majorité simple. Chaque année, l’Assemblée générale élit un Président pour un mandat d’une année. Quant au Conseil de sécurité, la Charte des Nations unies lui confère  la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Le Conseil compte 15 membres (5 permanents et 10 non permanents) disposant chacun d’une voix. Aux termes de la Charte, tous les États membres sont tenus d’appliquer les décisions du Conseil. Le Conseil de sécurité est compétent au premier chef pour constater l’existence d’une menace contre la paix ou d’un acte d’agression. Il invite les parties à un différend à le régler par des moyens pacifiques et recommande les méthodes d’ajustement et les termes de règlement qu’il juge appropriés. Il peut imposer des sanctions, voire autoriser l’emploi de la force pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationales.
M. R.

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