La commémoration, cette année, des évènements du 11 décembre 1960, sera troublée par les crimes odieux et massacres immondes perpétrés par l’entité sioniste à l’encontre du peuple palestinien, dans une véritable guerre d’extermination, ayant pour finalité l’exil forcé du peuple palestinien.
L’appel de l’Algérie à intenter une action judiciaire devant la Cour pénale internationale (CPI) et les organisations internationales de défense des droits de l’Homme, contre les criminels israéliens, réaffirme la position immuable de l’Algérie, qui n’a jamais renoncé et ne renoncera en aucun cas à ses principes et ses positions constantes en faveur des causes justes dans le monde, au premier rang les causes palestinienne et sahraouie. Intervenant hier en marge d’un colloque organisé par l’Assemblée populaire nationale (APN) sur le 11 décembre 1960, dans un discours lu en son nom par le député Habnassi Mouloud, le président de l’APN, Brahim Boughali, a affirmé que « la liberté et la dignité sont les choses les plus précieuses qu’une personne possède », expliquant que « ce qui se passe aujourd’hui à Ghaza, est le témoin et la preuve de la folie des colonisateurs qui ne diffèrent ni par les moyens, ni par les objectifs ».
« Rien ne pourra freiner la marche de l’Algérie nouvelle »
Comme chaque mois de décembre de chaque année, l’Algérie rend hommage aux centaines de martyrs tombés sous les balles du colon français, et aux millions d’Algériens qui se sont opposés à la politique coloniale visant à faire de l’Algérie une partie intégrante de la France. « L’occasion de rappeler le glorieux passé de notre pays, et de réaffirmer que rien ne pourra freiner la marche de l’Algérie nouvelle, des événements qui resteront le plus bel exemple de résistance, de détermination, de cohésion, d’engagement et de dévouement », a souligné l’édito de la revue El-Djeïch, dans son dernier numéro. « Les manifestations du 11 décembre 1960 constituaient un tournant décisif dans l’histoire de la révolution de libération victorieuse contre le colonialiste oppressif qui visait à maintenir l’Algérie dans l’emprise coloniale, inféodée à la France », a rappelé Brahim Boughali. Dans le cadre de cette commémoration, un hommage a été rendu hier à la Moudjahida et militante anticolonialiste Annie Steiner, laquelle avait activement contribué à la réorganisation administrative du pays en mettant à profit son savoir-faire et ses connaissances, après l’indépendance. En outre, une cérémonie officielle devrait se tenir aujourd’hui dans la wilaya de Chlef, où sera célébré le 63e anniversaire des évènements de décembre 1960.
Hamid Si Ahmed
BOUGHALI : « Un tournant décisif dans l’histoire de la Révolution »
Le président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, a estimé que les manifestations du 11 décembre 1960 ont constitué un tournant décisif dans l’histoire de la Révolution nationale, qui a mis un terme au colonialisme français. Dans un discours lu en son nom par le député Habnassi Mouloud à l’ouverture d’un colloque historique à l’APN sur les évènements du 11 décembre 1960, il a rappelé qu’à cette date « les Algériens sont sortis dans des manifestations massives au cours desquelles ils ont exprimé leur rejet de la politique du général De Gaulle visant à maintenir l’Algérie sous le joug du colonisateur », et plus globalement une opposition aux partisans de l’Algérie française. Boughali a souligné que le colonisateur français, fidèle à ses pratiques, a réprimé brutalement. Il a ajouté « la liberté et la dignité sont les choses les plus précieuses qu’une personne possède.
Préserver la patrie est la responsabilité de chacun, notamment en ce moment où les forces du mal convergent, visant à déstabiliser les pays. Ce qui se passe aujourd’hui à Ghaza illustre la folie meurtrière des colonisateurs qui ne diffèrent ni par les moyens, ni par les objectifs ».
Il est à signaler que le président de la chambre basse du Parlement national, est en visite à Buenos Aires (Argentine) pour représenter le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la cérémonie d’investiture de son homologue argentin, Javier Milei.
Sarah O.