Deux Palestiniens ont été martyrs hier lors d’un bombardement israélien dans la région de Maghraqa, au centre de Ghaza. Selon les informations recueillies, des avions de l’occupation ont visé la zone, provoquant leur mort immédiate.
Dans un autre quartier, les équipes de secours ont extrait les corps de neuf martyrs, dont cinq enfants et une femme, des décombres d’une maison détruite à l’est de la ville de Ghaza. La maison, appartenant à la famille Masharawi, a été pulvérisée par un raid à l’aube, laissant derrière elle des scènes de désolation. Selon le ministère de la Santé de Ghaza, au moins 130 Palestiniens, dont de nombreux enfants, ont été tués et 263 autres blessés en seulement 48 heures, alors qu’Israël intensifie ses frappes aériennes et ses opérations terrestres. Depuis mardi dernier, l’armée de l’occupation a multiplié les raids sur différentes zones du nord, du centre et du sud de Ghaza, transformant des quartiers entiers en ruines. Parmi les attaques les plus tragiques, un bombardement de la résidence d’une famille dans le quartier d’At-Tuffah, au nord-est de Ghaza, a coûté la vie à six enfants et a blessé plusieurs autres. Au sud, une femme et sa fille ont péri dans un bombardement israélien visant un refuge à Abasan Kabira, près de Khan Younès. Des récits effroyables rapportent également qu’une frappe israélienne a touché un groupe de civils à Maghraqa, blessant gravement plusieurs personnes. Les blessés, dont certains sont dans un état critique, ont été transportés d’urgence à l’hôpital Al-Awda. Parmi eux se trouvait un jeune homme handicapé, blessé par un tir de sniper israélien. D’autres raids aériens ont ciblé des habitations déjà évacuées à Jabalia et dans le quartier de Sha’f à Ghaza, ainsi que dans la ville de Rafah, au sud. Les témoins décrivent une destruction massive et des dégâts collatéraux considérables sur les infrastructures et les habitations avoisinantes. Depuis le début de l’agression israélienne le 7 octobre 2023, le bilan humain est accablant : 49 747 martyrs et 113 213 blessés, selon des sources médicales locales. Sur ce total, 634 martyrs et 1 172 blessés ont été recensés depuis le 18 mars 2025. Les efforts des secouristes sont entravés par un manque criant de ressources et la poursuite des bombardements. De nombreuses victimes restent piégées sous les décombres des maisons détruites ou dans les rues, les équipes de secours ne pouvant les atteindre. Ces attaques, visant souvent des zones civiles densément peuplées, témoignent d’une intensification de la violence de l’occupation à l’encontre des habitants de Ghaza, qui continuent de subir des pertes humaines et matérielles colossales dans un contexte de blocus et d’abandon international.
M. Seghilani