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60 MORTS ET 140 BLESSÉS EN 24 HEURES : Ghaza pleure ses martyrs

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Le ministère de la Santé de Ghaza a annoncé que les forces d’occupation israéliennes ont commis 4 massacres au cours des dernières 24 heures, causant la mort de 60 martyrs et blessant 140 autres, dans le cadre de raids continus sur divers sites dans la région.
D’autre part, la résistance palestinienne a déclaré avoir attaqué des soldats et des véhicules israéliens à Rafah dans une opération commune des Brigades Al-Qassam et les Brigades El-Qods. Ils ont également affirmé avoir bombardé avec des obus de mortier lourd le quartier général de l’occupation à Abou Oureiban, près de Netzarim. Des images ont été diffusées montrant leur attaque contre les soldats ennemis près du passage frontalier terrestre de Rafah et leurs positions près de la frontière égypto-palestinienne, au sud de Rafah. Les forces de la résistance ont affronté les forces d’occupation qui ont pénétré dans le quartier de Tel Al-Sultan à l’ouest de la ville de Rafah. Plus tôt dans la journée, une vidéo a été diffusée montrant leurs attaques contre les soldats de l’occupation près du passage frontalier de Rafah et d’autres concentrations près de la frontière égyptienne. Alors que l’occupant continue ses massacres quotidiens pour le 264e jour, 15 Palestiniens ont été tués et plusieurs autres blessés dans un raid israélien visant une maison de la famille Abu Awad à Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza. Dans un bombardement d’artillerie israélien visant un appartement dans le camp de Nusseïrat au centre de Ghaza, 5 Palestiniens sont tombés en martyrs. Deux autres sont tombés dans un bombardement visant la ville de Khuzaâ, à l’est de Khan Younès. De plus, les corps de 3 martyrs ont été retirés après un raid israélien à l’est de la ville de Rafah. Les forces d’occupation israéliennes ont également détruit plusieurs blocs résidentiels au centre de la ville de Rafah et à l’ouest de celle-ci. Les soldats de l’armée d’occupation ont incendié des maisons et des installations commerciales dans les zones où des opérations d’infiltration israélienne sont en cours, accompagnées de bombardements d’artillerie et de tirs touchant diverses zones de la ville de Rafah. Les avions de chasse israéliens ont mené une série de frappes visant une maison dans le quartier de Al-Tuffah et un immeuble résidentiel dans le quartier de Al-Daraj. L’augmentation du nombre de martyrs de l’agression israélienne continue sur Ghaza depuis le 7 octobre dernier, atteignant 37 718 martyrs et 86 377 blessés.

La pénurie de carburant paralyse l’acheminement de l’aide
Le porte-parole des nations unies Stéphane Dujarric a alerté sur la poursuite de la pénurie de carburant affectant gravement les opérations d’aide humanitaire à Ghaza. Soulignant que la livraison de carburant avait chuté de 86% depuis octibre dernier, Passant d’une moyenne mensuelle de 14 millions de litres à seulement 2 millions. Cette situation survient après l’agression israélienne contre l’enclave palestinienne, malgré les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à la cessation des hostilités et les mesures conservatoires de la Cour internationale de justice pour améliorer la situation humanitaire à Ghaza. La Cour pénale internationale, basée à La Haye, a également été saisie pour émettre des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et son ministre de la Défense, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

L’OMS demande la réouverture du terminal de Rafah
Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Palestine, Rick Pepperkorn, a déclaré que la fermeture du terminal de Rafah par Israël a empêché l’évacuation d’au moins 2 000 patients nécessitant des soins médicaux urgents depuis le 7 mai. Avant sa fermeture, environ 50 patients gravement malades quittaient Ghaza chaque jour par ce passage crucial, essentiel également pour l’entrée de l’aide humanitaire au début de l’agression israélienne contre Ghaza en octobre dernier. Les forces israéliennes ont occupé le côté palestinien du passage de Rafah après leur invasion en mai dernier, ce qui a limité gravement les opérations d’évacuation médicale. Pepperkorn a souligné que plus de 10 000 personnes nécessitent une évacuation d’urgence, un nombre inférieur à ceux nécessitant des soins intensifs pour des blessures de guerre et des maladies chroniques. Il a plaidé pour l’ouverture du passage de Karem Salem et d’autres routes pour faciliter les évacuations médicales vers les hôpitaux de Cisjordanie, y compris ElQods. Actuellement, un groupe de cinq enfants évacués de la région nord de Ghaza attend toujours une évacuation imminente de l’hôpital Nasser à Khan Younes, soulignant l’urgence de la situation humanitaire à Ghaza.

96% de la population menacés par la famine
L’association du Croissant Rouge palestinien a rapporté que des milliers d’habitants de la bande de Ghaza font face à la famine. Elle a appelé à la nécessité de livrer l’aide humanitaire aux zones nord de la bande et de lever le siège, précisant que les livraisons aériennes d’aide humanitaire n’ont pas suffi à répondre aux besoins alimentaires critiques. Elle a également appelé à l’ouverture des passages et à la livraison de l’aide à toutes les régions de Ghaza, soulignant que l’occupation cible intentionnellement et continuellement les équipes d’assistance. Un rapport international publié hier a averti de la persistance des risques élevés de famine à Ghaza, en raison de la poursuite de la guerre et des restrictions sur l’accès humanitaire, notant que près de 96% de la population de Ghaza (2,1 million de personnes) fait face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire grave, prévoyant que cette situation perdure jusqu’en septembre 2024. Le rapport du « Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire » a indiqué que toute la bande de Ghaza est classée en état d’urgence, correspondant à la phase quatre précédant la famine (phase cinq). Il a signalé que plus de 495 000 personnes (22% de la population) font face à des niveaux catastrophiques d’insécurité alimentaire aiguë, où les familles font face à une grave pénurie alimentaire, risquant de mourir de faim et épuisant leur capacité de résistance.
M. Seghilani

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