Le ministère de l’Éducation nationale a dévoilé hier, le calendrier des examens de fin de cycles pour l’année scolaire 2020/2021. Ainsi, les épreuves de la 5e AP auront lieu le 2 juin, les épreuves du Brevet de l’enseignement moyen du 15 au 17 juin et celles du baccalauréat du 20 au 24 juin. Le porte-parole du Conseil national du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE), Messaoud Boudiba, a qualifié le choix des dates de la tenue de ces examens de «satisfaisant». Contacté, hier à ce propos, Boudiba a expliqué que compte tenu de la situation exceptionnelle dans laquelle se déroule l’année scolaire, faisant allusion au contexte sanitaire, le choix du calendrier annoncé par le MEN est logique. Et de poursuivre que le report n’a pas pu être envisagé au-delà du mois de juin en raison notamment de considérations géographiques. « Il n’est pas possible d’organiser les épreuves de fin de cycles après le mois de juin, car il y a nos enfants qui sont au Sud où il fait extrêmement chaud en été », a-t-il affirmé à cet effet. Toutefois, Boudiba souligne que le plus important restait de mobiliser tous les moyens nécessaires pour le bon déroulement de ces épreuves et assurer les bonnes conditions d’examen pour les élèves des wilayas de l’intérieur et du Sud. De ce qui est, d’autre part, des rumeurs ayant été relayées la semaine dernière faisant état de l’annulation de l’examen de cinquième année primaire, notre interlocuteur explique qu’aucune raison ne pousse à envisager cette option, et la preuve l’examen est maintenu et sa date est fixée au 2 juin prochain. Sur un autre registre, et sur une question concernant le retard constaté dans l’opération d’élaboration des bulletins du premier trimestre des élèves des trois paliers qui n’ont pas été faits à ce jour, Boudiba rappelle que les compositions du premier trimestre ont été organisées le 28 mars soit une semaine avant le départ des élèves en vacances. Selon lui, les enseignants n’ont donc pas eu assez de temps pour corriger toutes les copies, et préparer les bulletins de notes. « Le ministère de l’Éducation nationale n’a pas choisi le bon calendrier et il est donc tout à fait logique que les conseils de classes se tiennent après le retour des vacances », a-t-il relevé.
Ania Nait Chalal