Le président Abdelmadjid Tebboune ne fera pas le déplacement à la capitale du Bahreïn.
Il sera représenté, aujourd’hui, aux travaux de la 33e session ordinaire de la Ligue arabe par le chef de la diplomatie nationale. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, participera, aujourd’hui, à Manama, capitale du Bahreïn, aux travaux du 33e Sommet arabe en qualité de représentant personnel du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a indiqué hier un communiqué du ministère. Après avoir accompli sa mission au Sultanat d’Oman, en tant qu’Envoyé spécial du président Tebboune, auprès de Sa Majesté le Sultan Haïtham Ben Tariq, le chef de la diplomatie nationale est retourné, hier soir, à Manama, capitale du Royaume de Bahreïn, pays frère, pour participer en qualité de Représentant personnel du président de la République aux travaux de la 33e session du Sommet arabe, précise le communiqué. À son arrivée à l’aéroport de Manama, Attaf a eu droit à un accueil spécial de la part des représentants du protocole royal bahreïni. Les travaux du Sommet arabe de Manama « porteront sur les questions les plus importantes liées à la sécurité de la nation arabe, en tête desquelles la question palestinienne, ainsi que les efforts visant à renforcer et à développer l’action arabe commune dans ses différentes dimensions politique, économique, sociale et culturelle ». À cette occasion, Attaf prononcera, lors des travaux du Sommet, une allocution au nom du président Abdelmadjid Tebboune. Une première, les travaux de la 33e session ordinaire du sommet du Conseil de la Ligue des Etats arabes se tiendront, aujourd’hui, à Manama, sous la présidence du Roi Hamad bin Issa Al Khalifa. Ce Sommet se tient dans le contexte des massacres perpétrés contre les Palestiniens à Ghaza par l’entité sioniste et les défis persistants qui en découlent dans la région arabe, sachant que Bahreïn fait partie de la poignée de pays arabes qui ont signé, sous la pression des Etats-Unis, les accords d’Abraham qui normalisent leurs relations avec l’entité sioniste. Ce que l’Algérie attend du Sommet de Manama : « qu’il contribue à renforcer l’unité de la nation arabe et à consolider ses rangs, afin que notre nation puisse s’acquitter de son rôle pour prévenir les risques existentiels qui guettent nos pays et nos peuples, et afin que notre nation renoue avec son rôle fondamental et pivot dans la défense de sa cause centrale et de la cause de l’humanité toute entière: la cause palestinienne ». C’est ce qu’a fait savoir le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, samedi 5 mai, quand il a reçu, à Alger, son homologue bahreïni, Abdullatif bin Rashid Al-Zayani, qui effectuait une visite officielle en Algérie. Mardi se sont déroulés les travaux préparatoires à ce Sommet, avec la participation de Ahmed Attaf. La cause palestinienne et les derniers développements liés à la sécurité nationale arabe dans toutes ses dimensions ont été en tête des questions proposées pour inscription à l’ordre du jour du sommet de Manama. Les réunions préparatoires ont porté également sur le suivi de la mise en œuvre des résolutions adoptées lors du précédent sommet tenu à Djeddah. À cette occasion, selon un communiqué du ministère, « les efforts, consentis inlassablement par l’Algérie depuis son élection au Conseil de sécurité en soutien à la question palestinienne, ont été particulièrement salués, notamment son rôle dans la prise en charge des priorités urgentes imposées par la conjoncture à Ghaza, outre ses efforts déployés en vue de l’admission de la Palestine comme État de plein droit à l’ONU ».
M. R.