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27 MAROCAINS COMPARAITRONT DEVANT LE TRIBUNAL D’ALGER POUR LEUR IMPLICATION DANS UN RÉSEAU D’ÉMIGRATION CLANDESTINE : La main du Makhzen !

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Chaque jour que Dieu fait apporte la preuve que les autorités algériennes n’ont pas eu tort d’imposer le visa aux voyageurs détenteurs de passeports marocains.
En plus de l’implication de plusieurs ressortissants de ce pays dans les réseaux de trafic de drogue, il s’avère aujourd’hui que leurs méfaits ont dépassé ce cadre pour verser dans  l’émigration clandestine et l’organisation de traversées clandestines vers les rives  nord du bassin méditerranéen.   
C’est ainsi que la Brigade de recherche et d’investigations (BRI), de la sûreté de wilaya d’Alger a mis hors d’état de nuire un réseau criminel transnational organisé spécialisé dans l’organisation de voyages clandestins vers l’Europe dirigés par des ressortissants marocains. Les membres du réseau ont pris l’Algérie comme point d’accueil et de rassemblement d’immigrés clandestins en attendant leur envoi vers l’Europe depuis la côte ouest du pays. Ce réseau criminel est dirigé par le principal un ressortissant marocain résidant en Algérie, dénommé « Arkik Hamid », alias « Hadj Rachid ». Son rôle est de convoyer les immigrants clandestins de nationalité marocaine vers l’Algérie en attendant l’organisation de traversées. Ce dernier installé en Algérie grâce à son mariage avec une compatriote, disposait de toute une logistique et toute une organisation qui lui permettait de négocier les montants des voyages et de prendre en charge tout le processus depuis le Maroc. 
L’enquête a révélé que le réseau introduisait des immigrants clandestins de nationalité marocaine sur le territoire national via des vols du Maroc vers la Tunisie puis l’Algérie. L’enquête déclenchée parallèlement par la police espagnole a permis de découvrir que ce réseau, pour brouiller les pistes et ne laisser aucun indice compromettant utilisait les noms et les puces de téléphone de ses clients marocains. Les preuves réunies contre le cerveau de ce réseau le dénommé Hadj Rachid et son acolyte Hadj Hamid, utilisaient parfois des puces téléphoniques d’un opérateur espagnol pour brouiller les pistes. Ces derniers, une fois des candidats à l’émigration clandestine, arrivés en Algérie, contactaient un certain Hachemi » qui se chargeait de les installer dans des chambres d’un hôtel à Haï Akid Lotfi à Oran. D’autres membres du réseau dont des ressortissants marocains parmi lesquels Lamdour Mohammad, Mohammed El-Chenoui  alias Rocky s’occupaient également des menus détails pour garantir le succès aux opérations du réseau.
Les enquêteurs de la Brigade de Recherche et d’Investigation ont découvert au cours de leurs recherches et grâce à l’exploitation des numéros de téléphone des membres du réseau, que ces derniers utilisaient des numéros de téléphone liés à des identités figurant sur les passeports d’immigrés marocains, afin de couvrir leur véritable identité. Mais ce stratagème a été vite éventé par les enquêteurs qui sont parvenus à définir l’identité du principal suspect, le ressortissant marocain nommé Hadj Rashid. Ce dernier utilisait, dans ses communications, souvent un numéro de téléphone étranger pour dissiper les soupçons sur ses activités. Plusieurs autres complices furent ainsi identifiés et arrêtés. Parmi eux figurent un certain Sofiane ou encore « M. Khaled », qui avait pour mission d’accueillir les immigrés marocains clandestins à leur arrivée à l’aéroport Houari Boumediene qu’il se chargeait d’installer dans les lieux de rassemblement avant la traversée clandestine. Au total ce sont 27 prévenus de nationalité marocaine et leurs acolytes des Algériens qui sont poursuivis dans cette affaire dont le procès a été reporté par le tribunal d‘Alger,  au 18 novembre car un des mis en cause, détenu,  a préféré ne pas comparaitre sans la présence de son avocat.
Slimane B.

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