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18 DÉCÈS LA NUIT DE SAMEDI AU CHU MUSTAPHA PACHA : Le Pr Belhadj appelle à décréter l’état d’urgence sanitaire

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Le Pr Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au Chu Mustapha Bacha, Alger, président du syndicat des professeurs et chercheurs, a appelé hier, à décréter « l’état d’urgence sanitaire», notamment dans la Capitale, face à la « dégradation » inquiétante de la situation sanitaire dans les hôpitaux. Intervenant au micro de la Radio nationale, chaîne I, le membre du Comité scientifique anti Covid-19 a révélé que « pas moins de 18 personnes ont succombé à leur contamination la nuit dernière (Samedi : NDLR) à l’hôpital Mustapha d’Alger », en plus de la contamination de 25 personnes parmi les personnels médical et paramédical. Et à propos des chiffres sur les cas de contamination, il a affirmé que le nombre réel de morts quotidien est « plusieurs fois supérieur »à ce qui est annoncé dans les communiqués du ministère de la Santé, qui se base sur les données de ses structures comptant les contaminés confirmés, ceux admis en soins intensifs et ceux qui décèdent, alors que de nombreux d’autres cas atteints, ou souffrant de la Covid-19 sont chez eux et d’autres meurent dans leurs domiciles. Alertant sur « le risque de manque de personnel médical » avec la situation critique de la hausse des cas contaminés et du rythme accéléré de la propagation du virus,, l’intervenant préconise « de faire appel aux étudiants en médecine et aux médecins retraités pour faire face à la situation » laquelle impose la mobilisation de l’ensemble des capacités humaines et matérielles pour répondre à l’afflux des patients Covid-19. Le Pr Rachid Belhadj, qui qualifie l’état des lieux de « médecine de catastrophe », souligne qu’il est urgent et impératif d’opérer « un changement dans la gestion de la crise » qui a révélé ses carences et ses défaillances, notamment en matière d’anticipation, et ce pour éviter, a-t-il averti, «la perte de contrôle de la situation», qui aura des conséquences désastreuses sur le pays.
K. B.

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