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17 MARTYRS DANS TROIS BOMBARDEMENTS SIONISTES : Aïd El-Adha sous les bombes à Ghaza

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Le 256e jour de l’agression sioniste contre la Palestine, soit au troisième jour de l’Aïd El-Adha, les forces israéliennes ont intensifié leurs bombardements sur plusieurs zones du centre et du sud de la bande de Ghaza assiégée. Au cours des dernières 24 heures, trois massacres ont été commis par l’occupation, entraînant la mort de 25 personnes et blessant 80 autres.
Les secouristes ont récupéré les corps de huit victimes et secouru plusieurs blessés après une attaque contre la maison de la famille Al-Rai. Cinq autres corps ont été retrouvés après des frappes visant les magasins de la famille Al-Madhoun dans le camp de Nuseirat, au centre de Ghaza, et ont été transportés à l’hôpital Al-Awda. Une autre maison, celle de la famille Harb dans le camp de Bureij, a été ciblée par l’aviation israélienne, causant des morts et des blessés parmi les civils. Des raids ont également eu lieu dans la région d’Al-Mughraqa, au nord du camp de Nuseirat, ainsi que dans la zone orientale de Deir Al-Balah, au centre de la bande de Ghaza. Des terres agricoles au nord de Nuseirat ainsi que les quartiers de Tal al-Hawa et Al-Zaytoun dans la ville de Ghaza ont été bombardés par un avion de guerre. Les forces d’occupation ont continué leur incursion à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, sous un feu nourri et des bombardements d’artillerie. Les hôpitaux de Ghaza, déjà surchargés en raison de la surpopulation et des destructions causées par près de neuf mois d’agression israélienne, font cruellement défaut de lits pour accueillir les blessés et les malades. Les médias rapportent que de nombreux blessés du centre et du nord de la bande de Ghaza sont actuellement soignés dans les couloirs et les cours des hôpitaux en raison du manque d’espace. Les établissements de santé ont signalé que plus de 350,000 patients atteints de maladies chroniques ne peuvent pas recevoir les soins nécessaires en raison des attaques israéliennes contre les hôpitaux et de la destruction de la plupart des infrastructures médicales. Le ministère palestinien de la Santé a souligné l’urgence de mettre en place des hôpitaux de campagne pour répondre aux besoins des nombreux blessés incapables d’être accueillis dans les installations médicales existantes, dépassées par l’ampleur de l’agression israélienne génocidaire en cours depuis le 7 octobre dernier. Les attaques aériennes israéliennes ont détruit des maisons, des immeubles et d’autres infrastructures vitales dans cette enclave palestinienne assiégée. Depuis le début de l’agression, on dénombre 37 372 morts et 85 452 blessés, bien que ce bilan soit encore provisoire en raison du nombre élevé de personnes toujours ensevelies sous les décombres, des disparus, et des menaces persistantes de famine et de pénurie de ressources médicales.

L’occupation « néonazie » pratique les formes les plus atroces de punition collective
Les affrontements violents persistent entre les factions de la résistance palestinienne et les forces d’occupation présentes dans le quartier de Tel al-Sultan à Rafah, situé au sud de la bande de Ghaza. Les Brigades Hamas ont déclaré avoir bombardé ces forces avec des obus de mortier. La population palestinienne continue de faire face à cette agression coloniale sioniste dans des conditions extrêmement difficiles à Ghaza, tandis que la résistance armée palestinienne poursuit ses opérations de guérilla, suivant leur stratégie qui a déjà porté un coup stratégique à l’occupant israélien et ses alliés occidentaux. Le mouvement de résistance Hamas a dénoncé dans un communiqué récent la poursuite de la guerre criminelle menée par l’occupation terroriste contre les civils de la bande de Ghaza, y compris les enfants, les femmes et les personnes âgées, avec le soutien du gouvernement américain qui maintient des restrictions sur l’aide humanitaire. Les conditions de famine et de catastrophe humanitaire s’aggravent, principalement dans les gouvernorats de Ghaza et du nord.
Le gouvernement d’occupation impose les formes les plus brutales de punition collective envers des civils sans défense, en imposant un blocus total sur la bande, en fermant les points de passage, en empêchant l’entrée des convois d’aide, et en mettant en œuvre une politique de strangulation et de famine systématique affectant plus de deux millions de personnes qui manquent cruellement des besoins les plus fondamentaux, et qui subissent continuellement des massacres brutaux. Les Nations unies et la communauté internationale sont appelées à prendre des mesures immédiates pour secourir le peuple de la bande de Ghaza en lui fournissant tous ses besoins essentiels, et pour mettre fin à cette crise de famine et de génocide dont il est victime. Il est crucial de mettre un terme à cette politique oppressive menée par le gouvernement des extrémistes sionistes. Le mouvement de résistance a également appelé les pays arabes et islamiques, ainsi que leurs gouvernements et peuples, à exercer une pression pour ouvrir les points de passage, permettre la circulation des convois d’aide, et garantir leur accès à la bande de Ghaza, en défiant les tentatives sionistes visant à isoler et à éradiquer la cause palestinienne. Par ailleurs, le bureau des médias de la bande de Ghaza a alerté hier sur l’accélération de la famine, mettant en garde contre le risque de décès de 3 500 enfants en raison de la malnutrition et du manque de suppléments nutritionnels et de vaccins, qui sont bloqués à l’entrée de la bande de Ghaza. Le bureau a souligné que l’occupation persiste à enfermer 2,4 millions de civils dans la bande de Ghaza dans une situation de famine, perpétuant ainsi une politique destructrice envers les enfants et les malades, et entravant l’acheminement de nourriture et de médicaments. La même source a expliqué que le crime de bloquer l’aide alimentaire et humanitaire comme moyen de pression politique a considérablement exacerbé les souffrances dans tous les gouvernorats de la bande de Ghaza. Elle a appelé la communauté internationale et les organisations internationales à assumer leur responsabilité en adoptant une position ferme pour mettre fin à ce crime qui menace la vie de centaines de milliers de civils, d’enfants et de patients. Il est urgent d’ouvrir les passages de Rafah et de Karam Abou Salem, de permettre la distribution d’aide et de biens, et de mettre fin à l’agression génocidaire qui perdure depuis neuf mois consécutifs.

« L’entité sioniste se désintégrera bientôt »
Les utilisateurs des réseaux sociaux ont commenté la décision de Benjamin Netanyahou de dissoudre le gouvernement de guerre formé après l’attaque du déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre dernier en prédisant que « leur État éphémère se désintégrera bientôt ». Cette dissolution, survenue lundi dernier, a eu lieu quelques jours après les démissions des ministres Benny Gantz et Gadi Eizenkot, malgré les appels d’Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et de Bezalel Smotrich, ministre des Finances, à rejoindre ce gouvernement. Cette décision a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, certains activistes accusant le gouvernement Netanyahou d’être irresponsable et de ne se soucier que de ses propres intérêts, allant jusqu’à prédire une possible chute de l’entité israélienne. D’autres ont interprété ces événements comme le résultat de contradictions internes exacerbées après l’échec du gouvernement face à la résistance et au sacrifice du peuple palestinien. Sur la plateforme « X », certains ont évoqué le discours marquant d’Abou Obeida, alias le « Chevalier masqué », en début d’année, affirmant que ses paroles se concrétisent maintenant, notamment après la dissolution du conseil de guerre. Lors de son départ du gouvernement de guerre, Benny Gantz a exprimé des regrets envers les familles des détenus, reconnaissant les échecs du gouvernement à répondre à leurs attentes. Il a également accusé Netanyahou de bloquer des décisions stratégiques cruciales pour des raisons politiques, appelant à des élections anticipées et à la création d’une commission d’enquête nationale.

L’UNRWA déplore la suspension des fonds
La directrice des médias de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Ghaza, Ines Hamdan, a déclaré que la suspension continue du financement par les États-Unis « entrave » gravement les opérations de secours dans l’enclave palestinienne, ravagée par une agression sioniste depuis près de neuf mois. Malgré le retour de certains donateurs pour soutenir l’UNRWA, la directrice a souligné que l’absence de contribution des États-Unis, principal pourvoyeur de fonds de l’agence, reste un obstacle majeur pour maintenir les efforts humanitaires à Ghaza.
L’UNRWA, chargée de coordonner l’aide dans la région, fait face à des difficultés financières aggravées par les restrictions imposées par l’entité sioniste. Cette dernière a accusé une douzaine des 13 000 employés de l’UNRWA à Ghaza, sans fournir de preuves selon un rapport du comité d’évaluation de l’ONU, d’avoir participé à l’opération « Déluge d’al-Aqsa », menée par la résistance palestinienne le 7 octobre 2023. En conséquence, de nombreux donateurs ont suspendu brusquement leur soutien financier à l’agence, compromettant ainsi ses efforts pour répondre aux besoins urgents à Ghaza, où l’ONU a averti d’une famine imminente.
À son tour Martin Griffiths, le sous-secrétaire général aux affaires humanitaires, a exprimé que les attaques aériennes israéliennes sur Ghaza depuis le 7 octobre ont métamorphosé la bande de Ghaza, déjà appauvrie et isolée, en un véritable enfer sur terre. Lundi, Griffiths a souligné les défis quasi insurmontables pour acheminer l’aide humanitaire aux habitants de Ghaza au bord de la famine, en précisant que les civils et les infrastructures locales ont subi des dégâts considérables et que l’acheminement de l’aide était entravé par des considérations politiques exacerbées par la famine et la maladie généralisées. De plus, un nombre disproportionné de travailleurs humanitaires et de membres des Nations unies à Gaza ont perdu la vie. Le sous-secrétaire général des Nations unies pour les affaires humanitaires a souligné que malgré les terribles conséquences de la guerre sur les civils de Ghaza, les armements continuaient à affluer vers Israël depuis Washington et d’autres pays.
M. Seghilani

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