La quatorzième édition du « Carrefour de l’emploi et de la formation » promet d’être légèrement meilleure que la précédente. C’est du moins ce à quoi M. Ali Belkhiri, commissaire du salon, s’attend, puisqu’il prévoit quelques 3 000 recrutements durant ce rendez-vous qui aura lieu du 28 au 30 du mois en cours.
«L’année passée, le Salon “Carrefour de l’emploi et de la formation”, dans sa 13ème édition, n’a permis, à cause de la crise économique que vit le pays, que quelques 2 500 recrutements. Pour cette année, nous nous attendons à plus », dira M. Belkhiri qui animait, hier, une conférence au Centre international de presse, à Kouba.
Le conférencier fera également savoir que quelques 45 entreprises et 60 écoles et organismes de formation sont attendus, ce qui est en mesure de satisfaire une certaine demande nationale, notamment « en matière de formation ». Les organisateurs s’attendent, en outre, à pas moins de 25 000 visiteurs, en hausse comparativement à l’année passée où l’on a reçu 20 000 visites et enregistré – un visiteur pouvant déposer plus d’une demande – 23 000 demandes d’emplois. Le Salon, comme son appellation le suggère, se veut, dira M. Belkhiri, « un carrefour de rencontres entre les entreprises et les administrations en quête de compétences et de nouvelles recrues, d’un côté, et les universitaires à la recherche d’un emploi, d’une formation ou d’informations pour créer leur entreprise, d’un autre ». Pour les entreprises, s’entendent à dire organisateurs et partenaires (sponsors et entreprises ayant déjà décidé d’y prendre part), il représente « le lieu idéal pour trouver les compétences recherchées et un carrefour pour les opportunités d’affaires ». Pour les écoles et organismes de formation, « c’est l’un des meilleurs canaux de marketing pour la promotion des formations dispensées et booster les inscriptions ». Pour les demandeurs d’emploi et les diplômés, « c’est une opportunité pour décrocher un job, un stage ou une formation et pour approfondir leurs connaissances sur les entreprises et les écoles présentes, les métiers et les carrières ». Pour les porteurs des projets de création d’entreprises, enfin, « ce sera aussi l’endroit idéal pour trouver des partenaires ou des financements et échanger des idées ».
Outre les rencontres « face to face » entre ceux qui offrent emplois et formations et ceux qui en demandent, cette manifestation comprendra des conférences, ateliers et des tablesrondes dans le but d’expliciter les dispositifs, les règlements, la fiscalité, la politique de l’emploi, les carrières, les métiers, les programmes de formations, rédaction de CV, coaching, simulation d’entretiens d’embauche, bilan des compétences, etc.
Les organisateurs restent optimistes quant à la réussite de cette rencontre en dépit de la situation économique actuelle. « Si certains pensent que la situation difficile que traverse actuellement l’économie nationale constituerait un obstacle à l’essor de ces deux domaines initialement liés que sont la formation et le recrutement, du reste éléments incontournables pour la relance de l’économie (…), nous sommes convaincus qu’il existe tellement d’opportunités pour les entreprises qu’il s’agit juste de dénicher et d’en fructifier », peut-on, en effet, lire dans un document rédigé à l’intention de la presse.
Le même texte ajoute : « certains secteurs économiques échappent à l’emprise des contrecoups de la crise et notre objectif est, précisément, d’aider à créer ce lien nécessaire entre l’offre et la demande afin de contribuer à l’émergence de partenaires bénéfiques pour les différentes parties en action ». « En guise d’exemple, dira le commissaire du Salon, si aujourd’hui l’on perd des emplois dans le BTP, l’on en gagne dans l’agriculture et l’agroalimentaire, notamment grâce aux nouvelles règles qui régissent les importations ».
Hamid F.