L’ensemble des entreprises intègrent l’open innovation dans leurs processus de développement de produits, de méthodes de commercialisation et de vente. C’est ce qu’a souligné Abdelwahab Gawa, directeur du Groupement Algérien des Acteurs du Numérique (GAAN), lors de la 11e édition du Forum ‘’RAKMANA’’ qui s’est déroulée mercredi à l’hôtel Hyatt Regency – Aéroport International d’Alger.
Le thème central de cette édition était « Investir dans l’open innovation ». Selon le Directeur, une nouvelle loi, appelée l’open innovation, offre des incitations fiscales aux entreprises pour investir dans les entreprises émergentes et les incubateurs. Le panel comprenait des intervenants tels que Noureddine Ouadah, Directeur des startups et des incubateurs au sein du ministère des Startups, de la Micro-entreprise et de l’Économie de la connaissance, Sid Ali Zerrouki, Directeur général d’Algeria Venture, Abdelmalek Chetta, vice-Président du Groupe ITIHAD (Accélérateur et Incubateur), et Samir Souci, directeur de l’Innovation et du développement industriel chez Holding ACS (Algeria Chemical Specialities). À son tour, Sid Ali Zerrouki a souligné que « cette rencontre a permis d’aborder un sujet crucial, à savoir l’innovation ouverte, qui comprend des cadres juridiques encourageant les entreprises à investir ». Ce mécanisme, avec ses multiples dimensions, implique notamment l’abandon de la dépendance technologique. Il vise à installer la confiance chez la jeunesse algérienne pour qu’elle se lance des défis et intensifie ses efforts. Zerrouki a expliqué que « cette approche représente un nouveau mécanisme de financement pour les entreprises émergentes, simplifiant le financement en dehors des fonds traditionnels et des prêts souvent difficiles à obtenir ». Par ailleurs, le directeur de Algeria Venture a rappelé qu’en ce qui concerne la communauté algérienne à l’étranger, « un plan d’application des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été élaboré. Ce plan vise à faciliter la création d’entreprises émergentes en Algérie par ces individus, et actuellement, 1/10 des entreprises sont détenues par des expatriés ». Il a souligné que le système entrepreneurial innovant en Algérie ne présente pas de lacunes majeures et représente un milieu idéal pour les nouveaux créateurs de Startups.
M.Seghilani