Le gouvernement de Donald Trump a annoncé vendredi que les Etats-Unis rejetaient les amendements adoptés en 2024 par les pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour lutter contre les pandémies.
En 2024, les pays membres de l’OMS ont adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique qui avait montré ses limites pendant le Covid. Le président américain Donald Trump a décidé dès son retour au pouvoir en janvier de retirer les Etats-Unis de cette agence de l’ONU. Mais, selon le département d’Etat, ces amendements sont toujours contraignants pour le pays. Le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, et le secrétaire d’Etat Marco Rubio affirment dans un communiqué que « ces amendements risquent d’entraver indûment notre droit souverain à élaborer notre politique sanitaire ». « Nous placerons les Américains d’abord dans toutes nos actions (…) », ajoute le communiqué. Les amendements introduisent la notion d' »urgence pandémique » et « plus de solidarité et d’équité », selon l’OMS.
Un quart des effectifs de l’agence américaine de l’environnement supprimé après des coupes budgétaires
L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a annoncé se défaire de près du quart de ses effectifs dans le cadre des vastes coupes budgétaires imposées par le gouvernement du président Donald Trump. Prévues depuis plusieurs mois, ces réductions drastiques inquiètent les défenseurs de l’environnement qui redoutent leurs impacts négatifs dans un pays confronté à la pollution de l’air et à de fréquentes catastrophes naturelles aggravées par le réchauffement climatique. Chargée de veiller à la propreté de l’air, de la terre et de l’eau, l’EPA comptait 16.155 employés en janvier, lorsque Donald Trump a été investi pour son second mandat. Mais dans le cadre de son plan de réduction des effectifs, ce chiffre tombera à 12.448, soit une baisse de 22,9 %, a annoncé l’agence. « Cette réduction des effectifs nous permettra de mieux remplir cette mission tout en gérant de manière responsable l’argent de vos impôts durement gagné », a déclaré dans un communiqué le chef de l’EPA Lee Zeldin, un proche de Donald Trump. Depuis son retour en pouvoir, Donald Trump, a enclenché une marche arrière toute en matière de climat et de protection de l’environnement. Sous son impulsion, Lee Zeldin a lancé de multiples démarches pour alléger les réglementations sur plusieurs polluants éternels (PFAS) ou encore supprimer des restrictions d’émissions polluantes des voitures.
R. I.