L’Afrique du Sud renforce la sécurité aux points d’entrée en introduisant des mesures telles que l’utilisation de drones et de tampons traçables, a annoncé, le responsable de l’Autorité de gestion des frontières (BMA).
Michael Masiapato, commissaire de la BMA, a fait cette annonce, lors d’une conférence de presse sur les nouvelles mesures de sécurité mise en en œuvre aux points d’entrée sud-africains. Indiquant par la même occasion que « huit gardes-frontières avaient suivi une formation de pilotage de drone, et que six d’entre eux avaient déjà obtenu leur diplôme le 14 juillet dernier » il a annoncé que « pour augmenter notre capacité d’opération de drones, nous prévoyons d’envoyer davantage de gardes-frontières pour une formation de pilote de drone ». Poursuivant qu’ « alors que nous évoluons vers une application plus modernisée de la loi aux frontières et améliorons notre détection d’une variété de crimes transfrontaliers tels que la migration illégale, le trafic de marchandises et le trafic d’êtres humains, entre autres », il déclare que « les drones sont utilisés à des fins de surveillance et de visibilité accrue, notamment dans les zones frontalières vulnérables ». La BMA a introduit de nouveaux tampons de sécurité utilisés par les spécialistes de l’immigration aux points d’entrée en Afrique du Sud, afin de lutter, contre la corruption, et a collaboré avec la Banque de réserve sud-africaine pour former les gardes-frontières à la détection des faux billets et au traitement des devises. « Cette initiative s’inscrit dans l’engagement plus large de la BMA à renforcer la sécurité nationale et représente une démarche délibérée visant à améliorer l’intégrité des processus de contrôle aux frontières », a déclaré Masiapato. « Chaque agent d’immigration s’est vu attribuer un tampon spécifique, portant un numéro unique, permettant de remonter jusqu’à lui si le tampon attribué est utilisé pour faciliter l’entrée illégale dans le pays. » Masiapato a déclaré qu’au cours du premier trimestre de l’exercice 2025/2026, la BMA a traité un total de 8 582 250 passagers entrant et sortant d’Afrique du Sud. Il a ajouté que la BMA avait intercepté et expulsé 9 954 personnes qui avaient tenté d’entrer illégalement dans le pays.
R. I.
