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Université de Aïn Témouchent : les étudiants haussent le ton

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Pour la première fois, des syndicats d’étudiants ont accordé leur violon et décidé de constituer un seul front de revendications pour dénoncer ce qu’ils qualifient de situation précaire qui y prévaut au centre universitaire Belhadj Bouchaib, d’Aïn Témouchent.
Des centaines d’étudiants se sont regroupés devant la porte principale bloquant ainsi l’accès à qui veut rentrer. Ils ont décidé de bouder les cours en ce jour du dimanche 14 décembre 2014 à moins d’une semaine des vacances d’hiver. La teneur des mots d’ordre utilisés ne laisse pas l’observateur indifférent et l’invite à s’approcher de près pour essayer de décrypter quelques bribes d’informations de la bouche des organisateurs de ce débrayage qui ont dit long, car il est une suite de plusieurs autres, observés durant les mois de novembre et décembre. De quoi s’agit-il au juste ? « La situation a atteint un pourrissement indescriptible, entonne un étudiant qui essayait de développer les contours du malaise qui frappe les étudiants aussi bien du système classique que celui dit LMD. » Et un autre prend le relais et vocifère « L’absence de dialogue de la part de l’administration est un signe d’entêtement qui ne fait que creuser le fossé et faire perdurer le pourrissement. » Et d’enchaîner « Yen a marre de subir les intimidations et les tentatives de poursuites judiciaires que brandit l’administration contre les étudiants grévistes.» Un syndiqué de l’UGEL, «rejette les accusations de l’administration relatives à la contrefaçon de cachet humide parce que l’UGEL avait débrayé la semaine d’avant. » La volonté de s’asseoir autour de la même table de discussion pour trouver un terrain d’entente et lever les équivoques et les quiproquos est affichée par les étudiants, selon des propos émanant d’étudiants de l’UGEL. Les contestataires dénoncent avec force « l’action du secrétaire général qui est allé à prendre des séquences photos de son portable pendant que les étudiants animaient le débat entre eux. Ils demandent des excuses de la part de l’administration pour classer ce geste abject et ignominieux. » Cependant, le représentant de l’administration trouve que « le mouvement de contestation ne devait pas avoir lieu et n’était guère fondé car, selon lui, l’administration prend en charge les préoccupations des étudiants et fait tout ce qui est en son pouvoir pour trouver les solutions idoines de consensus avec eux.
B. B.

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