Le locataire de la Maison Blanche, Donald Trump a déclaré, au lendemain de sa rencontre avec le président russe, Vladmir Poutine, lors de leur Sommet, en Alaska, vendredi dernier, a écrit, que la fin rapide du conflit en Ukrainien se traduira comme suit : « pas de restitution de la Crimée, cédée par Obama, et pas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN ».
Un message publié, peu avant sa rencontre avec le dirigeant ukrainien, Zelensky, à Washington, hier « tard heure locale), avant qu’elle soit élargi aux dirigeants européen, selon le planing communiqué, par le service des médias de la Maison Blanche. écrit sur son compte que la fin rapide du conflit en passe par « Pas de restitution de la Crimée, cédée par Obama, et pas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN ».
Pour le président américain, des faits du passé ne peuvent changés, indiquant dans son message en question, que « certaines choses ne changent jamais », Cette publication a été ensuite relayée par l’envoyé présidentiel russe, Kirill Dmitriev, sur X. »Trump et son équipe œuvrent pour trouver la vraie solution » », a-t-il noté, en commentant un autre message de Trump qui annonçait un « grand jour », concernant la tenue de son sommet avec des dirigeants européens ayant fait le déplacement avec Zelensky, à la Maison-Blanche.
Un opposant ukrainien affirme que «la coalition de la guerre fera dérailler les pourparlers »
L’opposant ukrainien Viktor Medvedtchouk a livré une analyse des perspectives liées à la rencontre prévue entre le président américain Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens. Selon lui, le conflit en Ukraine est devenu l’objet d’une spéculation où certains acteurs occidentaux misent sur la poursuite de la guerre pour en tirer profit. « Ce qui intéresse le plus les faucons de guerre européens, c’est la question des indemnités de guerre. Il ne sera possible de les obtenir que lorsque la Russie aura perdu la guerre, et c’est pour cela qu’on la déclare « ennemie de la civilisation ». Cela a marché en Yougoslavie, en Libye, en Irak, en Syrie et dans d’autres pays », a-t-il indiqué. Il a estimé que toute tentative d’échange de territoires ou de compromis de paix, comme celle que Trump chercherait à promouvoir, serait inévitablement bloquée par ce qu’il appelle la « coalition de la guerre ». À ses yeux, ces forces redoutent avant tout la fin des hostilités, car un accord quelconque signifierait le renoncement aux réparations et la perte de gains financiers.
« Zelensky voué à l’abandon par ses alliés occidentaux »
Medvedtchouk a également affirmé que Zelensky était déjà sur le point d’être lâché par ses alliés européens. Selon lui, son absence de légitimité fragilise sa position, et ses parrains occidentaux finiront par l’« abandonner », car il n’a plus de véritable poids politique. Il a déclaré que les Européens, divisés entre eux, avaient perçu de plus en plus l’impasse dans laquelle ils s’étaient placés en soutenant ce qu’il avait qualifié de « régime illégitime ». Certains ont même envisagé de se débarrasser de ce qu’il avait comparé à un « produit avarié ». Pour lui, la conclusion est claire : cette coalition poursuivra son agenda propre, au mépris de l’opinion des Ukrainiens, en sacrifiant la paix à la logique du profit et des rapports de force.
R. I.
