Accueil À LA UNE TRANSFERT ILLICITE DE FONDS : La traque des fraudeurs se poursuit

TRANSFERT ILLICITE DE FONDS : La traque des fraudeurs se poursuit

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La vigilance et la rigueur exercées par la Police des frontières en coordination avec les services des Douanes, pour empêcher la fuite de devises hors du territoire national, donnent des résultats probants qui confirment la volonté des pouvoirs publics de protéger l’économie nationale directement visée par les pratiques de contrebande.
Il ne s’agit pas de l’infraction, punie également par la loi, consistant à sortir illicitement de petites sommes en devises destinées à « compléter » le droit légal de change pour couvrir des dépenses personnelles à l’étranger. La traque est surtout faite aux « professionnels » du transfert illicite de fonds importants dans le cadre de réseaux criminels qui portent atteinte consciemment à l’intérêt national. Derrière les deux femmes dont l’arrestation a  été annoncée, ce lundi, par un communiqué des services de la Police aux frontières (PAF) de l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene, il y a un réseau criminel organisé spécialisé dans le transfert illicite de fonds, le blanchiment d’argent et l’importation de marchandises d’origine étrangère sans autorisation. C’est ce qu’a découvert l’enquête menée par la Brigade de Police judiciaire relevant du service de la Police des frontières aériennes, à la suite de l’arrestation de deux femmes qui s’apprêtaient à embarquer à l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene sur un vol à destination de l’aéroport d’Istanbul en Turquie, en possession de devises dissimulées dans leurs bagages et vêtements, soit 120.400 euros et 1880 dollars, qu’elles tentaient de faire passer en contrebande. Les services de la Police aux frontières aériennes de l’aéroport international d’Alger, qui ont déjoué, en coordination avec les services des Douanes, cette tentative de contrebande d’une somme de plus de 136.000 euros, ont procédé également à la récupération d’importantes quantités de marchandises d’origine étrangère. En effet, un communiqué de ces services a fait savoir que la perquisition des domiciles et de deux entrepôts exploités par les membres du réseau organisé, effectuée sous la supervision du parquet territorialement compétent, a abouti à « l’arrestation de quatre suspects et la saisie de plus de 5000 unités de marchandises d’origine étrangère importée sans autorisation (produits cosmétiques, pièces de rechanges automobiles, vêtements et denrées alimentaires), outre une somme en devises estimée à 16.200 euros et une autre somme en monnaie nationale estimée à environ 158 millions de centimes provenant des revenus criminels ». Les mis en cause auront à répondre de leurs actes devant la justice. Ils ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Dar El Beida. De nombreux faits révélés à l’opinion publique par les services compétents justifient la fermeté adoptée par les pouvoirs publics contre les criminels qui s’attaquent à l’économie nationale à travers la manipulation de la monnaie qu’il s’agisse du dinar algérien ou de devises étrangères. Ainsi, en mai dernier, les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont démantelé un réseau criminel spécialisé dans la contrefaçon de monnaie étrangère pour sa mise en circulation sur le marché national, ce qui est susceptible de porter atteinte à l’économie nationale. Cette opération s’est soldée par la saisie d’une somme d’argent falsifiée estimée à 105.300 euros, d’équipements utilisés dans la contrefaçon de monnaie, d’armes blanches prohibées et d’un véhicule de tourisme. On notera, ici, que cette bande disposait d’armes blanches prohibées. Quelque deux mois auparavant, un communiqué de la Gendarmerie nationale avait fait savoir qu’après l’arrestation d’un individu en état de fuite par le Service de recherche et d’investigation de Bir Mourad Rais (Alger), la perquisition de ses logements a permis la découverte et la saisie de 41 milliards de centimes, 90.050 euros, 1150 dollars, 645 rials saoudiens dissimulés dans le coffre arrière de l’un des véhicules destinés à la contrebande ainsi que 13 véhicules touristiques et utilitaires. En parallèle à la lutte menée sur le terrain, un travail est fait pour la mise en conformité de la législation algérienne dans ce domaine, avec les normes internationales.
M’hamed Rebah
 

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