L’une des zones touristiques les plus convoitées par les touristes locaux et étrangers, la station climatique de Tikjda, appartenant au CNSLT (Centre national des sports et loisirs de Tikjda), renferme deux hôtels, d’importants équipements sportifs, plusieurs chalets, une caserne militaire et un poste avancé de la Protection civile. Malheureusement, la station est privée d’eau potable et de gaz naturel, dont le réseau se situe pourtant à moins de cinq kilomètres. Cette zone touristique par excellence a été laissée à l’abandon durant deux décennies dû au phénomène du terrorisme. Cependant, elle a commencé à respirer depuis le début des années 2000, où plusieurs projets ont été lancés. Sauf que, l’eau potable et le gaz naturel, deux sources indispensables pour le confort des milliers, voire des millions, de visiteurs, continuent à manquer. Le projet de l’alimentation de cette zone touristique en eau et en gaz n’est toujours pas inscrit à l’ordre du jour des autorités concernées, append-on. Le premier magistrat de la wilaya qui fait de l’amélioration et l’aménagement de Tikjda une priorité, avait engagé plusieurs opérations comme la réfection d’une route secondaire menant vers cette zone à partir de la RN33, route nationale qui vient d’être dotée de plaques de signalisation au grand bonheur des millions de visiteurs qui s’y rendent le long de l’année. Par ailleurs, il importe de souligner que la zone d’extension touristique, Tala Rana, sise à moins de dix kilomètres du CNSLT, dans la commune de montagne Saharidj, relevant de la daïra de l’ex- Maillot, actuellement M’chedallah, demeure à l’abandon. Une carcasse d’un hôtel, réalisé durant les années 90, dont les travaux ont été interrompus suite à l’insécurité qui régnait dans la région. Cette carcasse d’hôtel, qui s’use de plus en plus, n’attend que preneur pour s’ouvrir aux milliers d’amoureux de la nature qui se rendent chaque weekend dans ses endroits afin de s’oxygéner. Selon des sources locales, cette carcasse d’hôtel, qui a coûté une lourde facture au trésor public, a été attribuée, depuis plus de dix ans au ministère de la Jeunesse et des Sports afin d’installer un centre des sports et loisirs. Seulement le projet est tombé à l’eau. Et c’est ainsi que la zone d’extension touristique de Tala Rana est laissée à l’abandon sans que personne ne s’en soucie. Une autre source indique que plusieurs investisseurs ont émis le vœu d’exploiter cette zone dans le cadre de l’investissement, mais en vain. Leurs dossiers administratifs sont placés dans les tiroirs des responsables concernés et aucune suite ne leur a été donnée; du moins jusqu’à présent. Les autorités concernées ne doivent-ils pas se pencher sur ce bijoux touristique d’un apport économique appréciable aussi bien pour la wilaya de Bouira qu’à l’Algérie en général ?
Omar Soualah
