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SUITE À UNE SÉRIE DE FRAPPES AÉRIENNES ISRAÉLIENNES : Au moins 18 Palestiniens tués à Ghaza

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Depuis 455 jours, l’armée de l’occupant sioniste poursuit ses attaques meurtrières dans la bande de Ghaza, causant un bilan toujours plus lourd de martyrs et de blessés. Ce vendredi à l’aube, 18 Palestiniens ont perdu la vie dans une série de frappes aériennes ciblant la ville de Ghaza et son centre.
Les attaques incessantes ont entraîné une diminution notable de la population de Ghaza, estimée à environ 6 % en 15 mois, selon les autorités palestiniennes. Un rapport du Bureau central palestinien des statistiques révèle que la population actuelle est d’environ 2,1 millions d’habitants, soit 160 000 personnes de moins qu’avant octobre 2023. Parmi les martyrs, on dénombre plus de 45 000 victimes, dont 17 500 enfants. Par ailleurs, 11 000 Palestiniens restent portés disparus, présumés morts, tandis qu’au moins 100 000 habitants ont été déplacés de leurs foyers. Le Bureau central des statistiques qualifie cette réduction de population de preuve accablante de la brutalité et du génocide exercés par l’occupant. Ce dernier s’est également attaqué aux infrastructures, à l’économie et à l’avenir de Ghaza. Des experts avertissent que ces chiffres pourraient être bien en deçà de la réalité, car de nombreuses victimes ne sont pas comptabilisées, notamment celles décédées des suites de la famine, des maladies ou des conditions insalubres dues au blocus. Les violences se poursuivent. Au centre de Ghaza, trois maisons, dont celle de la famille Al-Derawi à Al-Zawaïda, ont été bombardées en moins de deux heures, causant la mort de neuf personnes, dont un journaliste. À Deïr Al-Balah, une frappe israélienne a visé une maison, tuant quatre personnes et en blessant plusieurs autres. Dans le nord de Ghaza, un appartement situé à l’intersection Abdel âal, rue Al-Jalaa, a également été la cible d’une frappe, entraînant la mort d’une personne et blessant plusieurs autres. Ces bombardements terrestres ont été accompagnés de frappes navales menées par des vedettes israéliennes au large des côtes de Ghaza. Depuis le début de l’offensive généralisée le 7 octobre 2023, les attaques terrestres, maritimes et aériennes de l’occupant ont causé la mort de 45 581 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, et fait 108 438 blessés. Ce bilan, encore provisoire, n’inclut pas les milliers de corps toujours piégés sous les décombres ou dans des zones inaccessibles en raison des bombardements incessants. Ghaza demeure un symbole de souffrance et de résistance face à une brutalité sans précédent, tandis que l’occupant continue ses crimes avec une impunité flagrante, anéantissant des vies et réduisant un territoire déjà ravagé à un champ de ruines.

Le nombre de journalistes martyrs s’élève à 202
Le Bureau d’information gouvernemental à Ghaza a annoncé que le nombre de journalistes martyrs a atteint 202, après l’assassinat du journaliste Omar Al-Derawi. Dans un communiqué, le Bureau a fermement condamné le ciblage systématique et le meurtre de journalistes palestiniens par l’occupant sioniste, qualifiant ces actes de crimes odieux et barbares. Il a appelé la Fédération internationale des journalistes, l’Union des journalistes arabes et toutes les organisations journalistiques dans le monde à dénoncer ces attaques méthodiques contre les professionnels des médias à Ghaza. Le Bureau a également tenu l’occupant sioniste, ainsi que l’administration américaine et les pays complices de ce génocide, comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, pleinement responsables de ces crimes brutaux. Il a exhorté la communauté internationale, les organisations internationales et les entités liées au journalisme à condamner ces actes, à exercer une pression réelle et efficace pour arrêter le génocide en cours, et à protéger les journalistes et les médias en Palestine, en particulier dans la bande de Ghaza. Le communiqué demande également que les criminels de l’occupant soient traduits devant les tribunaux internationaux pour répondre de leurs actes et que des mesures urgentes soient prises pour mettre fin à ces exécutions ciblées et protéger les professionnels des médias dans les zones de conflit. Le ciblage systématique des journalistes à Ghaza illustre une volonté de réduire au silence les voix qui documentent et exposent la vérité sur les atrocités commises contre le peuple palestinien, ajoutant une page sombre à la répression menée par l’occupant.

L’occupant assiège l’hôpital indonésien
Les forces de l’occupant sioniste ont assiégé hier l’hôpital indonésien de Beït Lahia, au nord de la bande de Ghaza, ordonnant l’évacuation immédiate des blessés et des équipes médicales présents à l’intérieur. D’après des sources locales citées par les médias palestiniens, les forces d’occupation ont encerclé l’hôpital avec des véhicules blindés, ouvert le feu dans ses environs et exigé son évacuation. Les personnes piégées à l’intérieur incluent majoritairement des femmes et des enfants, ainsi que des patients, des blessés et des membres du personnel médical. Des sources médicales ont rapporté que les stations d’oxygène et d’électricité de l’hôpital ont été détruites par les bombardements, le privant de sa capacité à fournir des soins essentiels. L’épuisement des fournitures médicales menace également la vie des blessés et des malades, dont certains avaient été transférés à l’hôpital indonésien après la destruction de l’hôpital martyr Kamel Adwan, également situé à Beit Lahia. Parallèlement, l’occupant poursuit la destruction systématique de la région environnante, rasant les infrastructures essentielles. Un raid aérien a également visé un rassemblement de Palestiniens près de l’hôpital Al-Shifa, causant la mort d’au moins cinq personnes et en blessant gravement plusieurs autres.

Destructions et arrestations arbitraires
Vendredi dernier, l’hôpital martyr Kamel Adwan, l’un des plus grands établissements de la région, a été incendié par l’occupant après plusieurs semaines de siège. L’établissement, qui offrait des services médicaux à plus de 400 000 habitants, a été complètement détruit. Les patients, les blessés, les équipes médicales et les journalistes ont été contraints de l’évacuer sous la menace des armes et des bombardements. Au cours de l’assaut, le directeur de l’hôpital, Dr. Houssam Abou Safia, a été arrêté par les forces d’occupation. Cependant, ces dernières nient désormais son arrestation, affirmant ne pas détenir de registre à son sujet.

Le sort du Dr. Abou Safia et ses confrères détenus reste incertain
Le Club des prisonniers palestiniens a exprimé sa vive inquiétude quant au sort du Dr. Abou Safia, soulignant que son cas reflète une pratique courante de disparition forcée. Bien que des preuves vidéo et des témoignages confirment son arrestation, l’occupant continue de nier ces faits. Selon le Club des prisonniers, plus de 320 membres du personnel médical ont été arrêtés depuis le début de l’offensive généralisée, tandis que plusieurs hôpitaux ont été détruits. Trois médecins martyrs, parmi lesquels Iyad Al-Rantissi, Adnane Al-Barsh et Ziad Al-Dalo, figurent également parmi les victimes des bombardements. Des organisations comme Médecins pour les droits humains ont demandé l’autorisation d’un avocat pour rendre visite au Dr. Abou Safia, mais leurs requêtes ont été rejetées. Un appel urgent a été soumis pour révéler son sort, sans réponse à ce jour. Le Club des prisonniers tient l’occupant responsable du sort du Dr. Abou Safia et appelle la communauté internationale à intervenir de manière urgente pour protéger le personnel médical à Ghaza. Il exhorte également les institutions juridiques internationales à traduire en justice les auteurs des crimes de guerre, dont les disparitions forcées et les tortures. Cette situation met en lumière les crimes systématiques commis contre le secteur médical et les Palestiniens dans leur ensemble, dans le cadre de ce que les organisations palestiniennes décrivent comme une guerre d’extermination menée en toute impunité.

Appels à des mesures urgentes pour répondre à la crise humanitaire
La Fédération internationale des Sociétés de la Croix Rouge et du CroissantRouge (FICR) a lancé un appel, jeudi, à l’entité sioniste pour qu’elle autorise l’entrée de ses équipes humanitaires dans la bande de Ghaza, en raison de rapports faisant état de décès de nouveau-nés à cause du froid. Le secrétaire général de la FICR, Jagan Chapagain, a souligné que les récents rapports de l’ONU concernant des bébés morts d’hypothermie à Ghaza illustrent l’ampleur catastrophique de la crise humanitaire dans la région. Il a réitéré son appel à garantir un accès humanitaire sûr et sans restrictions, pour permettre la fourniture d’une assistance essentielle. Chapagain a mis en garde que, sans accès sécurisé, de nombreuses vies, notamment celles des enfants et des familles, pourraient être perdues à cause du froid, et que les travailleurs humanitaires seraient incapables d’intervenir. De son côté, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a dénoncé l’interdiction continue des autorités sionistes d’accéder à Ghaza, malgré la guerre génocidaire qui dure depuis plus de 15 mois. L’UNRWA a précisé sur ses réseaux sociaux que cette interdiction persiste depuis 2024, ce qui entrave la diffusion d’informations cruciales sur l’impact humanitaire de l’agression sioniste.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a exprimé une grande inquiétude face aux conséquences dévastatrices des intempéries hivernales sur les civils déplacés à Ghaza. L’OIM a réitéré son appel à un cessez-le-feu pour permettre l’acheminement sécurisé et immédiat de l’aide essentielle à ceux qui en ont un besoin urgent. Amy Pope, directrice générale de l’OIM, a indiqué que plusieurs personnes vulnérables, dont au moins sept nourrissons, sont mortes d’hypothermie, soulignant la nécessité d’apporter des abris et d’autres formes d’aide pour éviter d’autres tragédies. Le communiqué a également précisé que les fortes pluies et les inondations ont submergé les sites de déplacés et les abris de fortune, exposant les familles à des conditions de vie extrêmement difficiles. L’OIM a rappelé que les restrictions d’accès ont gravement entravé la distribution de l’aide, avec seulement 285.000 personnes ayant reçu une aide en matière d’abris depuis septembre 2024. Le Shelter Cluster estime qu’au moins 945.000 personnes sont toujours dans un besoin urgent d’aide pour l’hiver. L’OIM a renouvelé son appel pour un cessez-le-feu afin de permettre une aide humanitaire rapide, sans entrave et durable.

Francesca Albanese appelle à la rupture des liens avec Israël
La rapporteuse spéciale des Nations unies pour la Palestine, Francesca Albanese, a accusé l’entité sioniste de mener un « génocide » à Ghaza et a exhorté les professionnels de santé du monde entier à rompre leurs liens avec l’entité sioniste en réponse à la destruction du système de santé palestinien et à l’arrestation controversée du docteur Hussam Abou Safia. Dans un message publié le 30 décembre 2024 sur le réseau social X, Albanese a déclaré : « J’exhorte les professionnels de la santé du monde entier à rompre tous les liens avec l’entité sioniste, afin de dénoncer vigoureusement la destruction totale du système de santé palestinien à Ghaza, un outil essentiel de son génocide en cours». Cette déclaration intervient alors que les infrastructures médicales de Ghaza sont régulièrement ciblées par les frappes israéliennes, aggravant une crise humanitaire déjà catastrophique. Parmi les accusations portées contre l’entité sioniste figure la destruction de l’hôpital Kamal Adwan, le dernier établissement opérationnel dans le nord de Ghaza, désormais hors service après plusieurs semaines d’attaques. Le directeur de cet hôpital, le docteur Hussam Abou Safia, a été arrêté par les forces israéliennes, et selon le média Truthout, il serait détenu dans un centre connu pour des pratiques de torture contre les Palestiniens. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé sa préoccupation, appelant l’entité sioniste à « libérer immédiatement » le médecin, dont l’état demeure incertain. L’entité sioniste justifie ses actions en affirmant que l’hôpital Kamal Adwan servait de base de commandement pour le Hamas, mais ces accusations n’ont pas été prouvées par les organisations humanitaires. Amnesty International a dénoncé ces arrestations et a demandé la libération immédiate des Palestiniens détenus arbitrairement, rappelant que « les hôpitaux et les travailleurs de la santé ne sont pas des cibles ». Francesca Albanese a insisté sur la responsabilité des dirigeants mondiaux face à ces actes qu’elle qualifie de « génocidaires ». Dans des propos rapportés par Euro-Med Monitor, une organisation indépendante pour la protection des droits de l’homme, elle a ajouté : « Les Palestiniens doivent être protégés, en particulier ceux qui, comme le docteur Abou Safia, incarnent l’humanité dans des conditions inhumaines ». Elle a également appelé à une enquête internationale sur les attaques israéliennes contre les infrastructures médicales.
Des voix internationales se sont jointes à cette condamnation. Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré : « L’hôpital Kamal Adwan est hors service après le raid, l’évacuation forcée des patients et la détention de son directeur. Nous demandons sa libération immédiate». Cette demande rejoint celles d’autres organisations, telles qu’Euro-Med Monitor, qui estime que la destruction de l’hôpital constitue une violation flagrante du droit humanitaire international.
M. Seghilani

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