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Stabilisation du prix du pétrole : réunion des membres de l’Opep, fin septembre, à Alger

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La reprise des discussions entre les pays membres de l’Opep est prévue pour septembre prochain, en marge du Forum mondial de l’Énergie qu’abritera Alger, le mois prochain, du 26 au 28.

C’est ce qu’a annoncé le président du Cartel, Mohamed Ben-Salleh Al-Sada, hier, dans un communiqué, indiquant qu’«une réunion informelle des pays membres de l’Opep est prévue en marge du 15e Forum international de l’Énergie, en Algérie». C’est ce qui devra être l’occasion pour les membres de l’Opep à mener des discussions autour de la stabilisation du prix du pétrole, évitant ainsi sa tendance baissière et converger sur les voies à même de traduire, effectivement, l’accord de principe exprimé par les membres de l’Opep et hors Opep, relatif au gel de la production de l’or noir à son niveau de janvier dernier.
Depuis les rencontres d’avril et juin derniers, à Doha et à Vienne, respectivement, les pays membres de l’Opep n’ont pas réussi à enregistrer des avancées pour atteindre l’objectif escompté par ces conclaves, notamment celui de voir les acteurs adopter l’accord en question. Après que Riyad eut conditionné, en effet, son adhésion à cette démarche, par l’adhésion de l’Iran; depuis, l’énoncé de l’accord est resté au point mort. La rencontre informelle prévue en septembre à Alger, entre les acteurs de l’Opep réussira-t-elle là où les précédentes ont échoué? C’est ce qui est espéré par, notamment, des pays membres de l’Opep, à l’exemple de la République bolivarienne du Venezuela. Son président Nicolas Maduro a appelé, la semaine passée, une nouvelle fois, ses homologues de l’Opep, ainsi que les pays hors Opep à une réunion pour «stabiliser» le prix de l’or noir, entre 50 et 60 $ le baril. Après une baisse légère de son prix sur le marché américain, vendredi dernier, pour cause le renforcement du dollar à la suite des chiffres satisfaisants sur l’emploi aux États-Unis, hier matin, les cours du prix du baril de pétrole ont ouvert en hausse, à New York, suite à l’annonce du président du Cartel, Mohamed Ben-Salleh de la tenue d’une réunion informelle de l’Opep, fin septembre prochain, à Alger. Une légère hausse enregistrée hier, alors même que l’offre demeure élevée sur le marché international pétrolier, dont la déstabilisation du cours du prix de cette matière, tant demandée et convoitée, émane de son abondance sur le marché mondial, sur fond des tensions et des rivalités, marquant les relations internationales. Longtemps confortable sur le marché pétrolier mondial, en l’absence, des années durant, de l’offre pétrolière de l’Iran, soumis à des sanctions économiques des Occidentaux, l’accord conclu entre les 5+1 et Téhéran, ouvrant la voie au retour du pétrole iranien, et de la fin des sanctions sur ce pays; l’Arabie saoudite s’est vue bousculer dans ses calculs, sur plusieurs questions, dont celle liée au marché pétrolier. L’Iran a eu à exprimer, pour rappel, son adhésion à l’idée du gel de sa production pétrolière, jusqu’à ce qu’elle atteigne son niveau de production d’avant les sanctions. Et, pour revenir à l’appel du président vénézuélien, son ministre du Pétrole, Eulogio del Pino, n’a pas tardé à mener un dialogue avec le Nigérian Mohammed Barkindo, nouveau Secrétaire général de l’Opep, pour la tenue d’une réunion entre ses pays membres. Les négociations qui se dérouleront, fin septembre prochain, à Alger, entre les membres de l’Opep, devront dégager un consensus sur la réduction de la production en vue d’influer sur le cours du prix du pétrole, pour voir celui-ci se stabiliser, et à un prix «raisonnable» entre les 50 à 60 £, selon des membres de l’Opep.
Karima Bennour

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